Echaudés par l’affaire Fukushima, alors que l’Allemagne a tranché contre et que les Etats-Unis réfléchissent encore sur le recours au nucléaire, en Algérie on parle plutôt de la promotion et du développement de cette énergie à des fins civiles.
A moins de trois mois de la tragédie de Fukushima au Japon dont l’étendue des dégâts nous laisse penser sans ambages aux étendues aussi sinistres que similaires de ceux de Tchernobyl en avril 1986 dont les répercussions se font ressentir à ce jour aussi bien dans les régions de la Polésie (au nord de l’Ukraine, ndlr) qu’en Biélorussie (situées non loin de la station) tant sur les végétaux que sur les animaux frappés d’anomalies criardes.
L’être humain n’a pas été non plus épargné par ce drame : Les malformations et maladies génétiques occasionnées sont tout autant importantes et selon certains scientifiques d’autres pays européens en ont été affectés particulièrement par les sinistres nuages radioactifs qui ont provoqué des pathologies conséquentes dont les plus identifiées ont été les tumeurs à la tyroïde. Par effet tache d’huile, faut-il déjà envisager le pire à Fukushima dont le pays a déjà eu affaire à pareille catastrophe et que Hiroshima et Nagasaki s’en souviennent à ce jour ? Difficile à dire toutefois ; il paraît plus qu’évident que des conséquences se feront ressentir dans cette région.
Et qui sait, à long terme un ressentiment des Japonais vis-à-vis des autorités de leur pays, dont la sismicité est notoire. Comment n’ont-ils pas envisagé ce risque ? Et comment l’AIEA n’a-t-elle pas vu les choses venir et d’ajouter sur sa liste des pays interdits du nucléaire civil les pays sismiques ? Autant de questions qui nous ramènent d’abord aux conséquences immédiates du drame de Fukushima. En Allemagnen la chancelière ne parie plus sur cette source d’énergie qui couvre pourtant 20% des besoins des allemands, elle est en faveur de la fermeture des centrales germaniques. Du côté nord-américain, la centrale de la Californie est passée sous la loupe des experts à cause de sa proximité avec le littoral (150m) et son emplacement sur la faille San Andréas, la plus active de la Californie. Chez nous, on compte développer son nucléaire pour réduire sa consommation des énergies fossiles, augmenter sa production en électricité et sa consommation en eau potable via le dessalement de l’eau de mer. Ces Objectifs, l’Etat compte les atteindre en ayant recours au nucléaire.
A travers des accords de partenariat avec plusieurs pays, à savoir l’Argentine, la chine, la France les Etats-Unis, l’Afrique du sud et prochainement la Corée du sud.
Même si au demeurant le principe de ses ambitions est tout a fait louable au regard de l’importances entre autress de la disponibilité de l’eau dans les robinets, néanmoins et face au risque que représente ces centrales sur non seulement l’Algérie, mais aussi sur toutes les régions de l’Afrique et de la méditerranée, le jeu en vaut-il la chandelle ? Pas si sûr !
Par Djaouida abbas