Énergie du futur : l’Algérie rejoint l’alliance africaine pour l’hydrogène vert

L’Algérie a franchi une nouvelle étape dans sa transition énergétique en annonçant son adhésion officielle à l’Alliance africaine de l’hydrogène vert. La décision a été confirmée à l’issue du Sommet africain mondial de l’hydrogène, qui s’est tenu à Windhoek, capitale de la Namibie, du 9 au 11 septembre 2025.

L’Algérie rejoint officiellement l’Alliance africaine de l’hydrogène vert

Cette adhésion marque un tournant stratégique pour le pays, qui ambitionne de devenir un acteur majeur dans la production et l’exportation de cette énergie propre.

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L’hydrogène vert, produit à partir des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien, est considéré comme un pilier central de la transition énergétique mondiale. Il représente une alternative prometteuse pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et contribuer à la lutte contre le changement climatique.

L’Algérie, nouveau pilier de l’hydrogène vert en Afrique

Selon le ministère de l’Énergie et des Mines, l’entrée de l’Algérie dans cette alliance s’inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène.

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Celle-ci vise non seulement à renforcer les capacités locales de production, mais aussi à multiplier les partenariats avec d’autres pays africains et internationaux. L’objectif est de créer un véritable écosystème régional autour de l’hydrogène vert, capable de répondre aux besoins énergétiques croissants tout en ouvrant de nouvelles perspectives économiques.

En rejoignant l’Alliance africaine, Alger envoie également un signal fort sur sa volonté de coopérer à l’échelle continentale. L’initiative est perçue comme une étape cruciale pour renforcer l’unité africaine autour des questions énergétiques et environnementales. « C’est une décision stratégique qui place l’Algérie au cœur des dynamiques continentales et internationales liées à l’hydrogène vert », souligne un expert en énergies renouvelables.

Une carte stratégique pour l’Algérie et l’Afrique

Pour l’Algérie, cette démarche s’inscrit dans une vision plus large : celle de diversifier une économie encore largement dépendante des hydrocarbures. Le pays dispose d’un potentiel considérable en matière d’énergies renouvelables, notamment grâce à son ensoleillement exceptionnel et à ses vastes espaces disponibles pour accueillir de grandes infrastructures solaires et éoliennes. Le développement de l’hydrogène vert apparaît donc comme une opportunité à la fois économique et environnementale.

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À travers cette adhésion, Alger espère attirer davantage d’investissements étrangers, stimuler l’innovation technologique et créer de nouveaux emplois qualifiés. L’hydrogène vert pourrait aussi offrir à l’Algérie un avantage stratégique sur les marchés européens et asiatiques, qui cherchent des sources d’énergie décarbonées pour réduire leurs émissions.

Enfin, ce choix traduit une ambition continentale : faire de l’Afrique un acteur central dans la révolution énergétique en cours. L’Alliance africaine de l’hydrogène vert se veut une plateforme de coopération, de partage de savoir-faire et de mobilisation de financements pour développer des projets d’envergure. L’adhésion de l’Algérie vient renforcer cette dynamique et ouvre la voie à une nouvelle ère de coopération énergétique durable sur le continent.