Les demandes de logement social émanant de femmes célibataires, sont souvent ignorées. Leurs dossiers ne passent parfois même pas à la commission chargée d’établir la liste des bénéficiaires. Les P/APC interrogés s’en lavent les mains et imputent cet état de fait à la population.
Celle-ci n’est toujours pas prête à voir une femme seule passer avant un père de famille, voire un homme célibataire. «Nous avons peur des réactions de la population», résument-ils en une phrase. Ce ne sont, donc, pas les lois qui sont incriminées, mais les comportements socioculturels qui font perdurer les préjugés. Aucune mesure appropriée n’est cependant envisagée de la part du ministère chargé de la Famille et de la condition féminine pour mettre fin à cette situation discriminatoire.
A. B.