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C’est plutôt pragmatique. Certains espèrent tisser des liens, d’autres encaisser de l’argent ou acquérir de l’expérience…
Le printemps s’annonce et les étudiants ont tout leur temps pour «bosser», pas durant les examens, puisque, ces derniers, sont terminés. Mais plutôt, pour la prochaine élection présidentielle… Ils sont nombreux à vouloir travailler ce jour-là. Certains, pour de pures convictions politiques, d’autres pour acquérir une certaine expérience et certains, bien évidemment, pour de «l’argent». Ils s’intéressent à la classe politique, sans s’engager vraiment. Ils observent, sans commenter. A présent, les étudiants sont pointés du doigt.
Au département des sciences politiques et relations internationales, université d’Alger, les étudiants sont perplexes. Ils s’intéressent sans pour autant s’impliquer. «J’ai déposé mon dossier cette semaine au siège de l’APC où j’habite, pour travailler le jour J», explique, Nadia.Ben, jeune étudiante en master, rencontrée à la faculté des sciences politiques. Pour cette jeune fille, ce n’est pas la première fois qu’elle participe au scrutin national, qui est une occasion en or pour elle et pour ces semblables.. «A chaque fois que des élections se préparent, je participe.
Présidentielle ou législatives, je ne rate aucune occasion, puisque ça me permet d’avoir un contact concret avec des responsables et des électeurs», souligne la même étudiante en précisant que de plus en plus, les étudiants s’inscrivent au niveau de leurs APC pour décrocher un poste. «En 2014, c’était ma première expérience. L’occasion s’est présentée et je l’ai saisie», fait savoir un autre étudiant. Il révèle que s’il aura l’occasion de le refaire durant la prochaine élection qui se prépare, il ne ratera en aucun cas cette «opportunité». C’est pragmatique. Certains, d’entre eux, espèrent tisser des liens, afin de trouver un véritable «poste de travail, une fois qu’ils terminent leurs études supérieures.
«Ils sont nombreux à s’intéresser à la prochaine élection présidentielle. Beaucoup de mes amis cherchent l’occasion pour y mettre le pied. Qui sait? peut-être, la chance me sourira, à moi et je trouverais, enfin un travail», conclut cet étudiant ses propos. On note dans ce même sillage, que ce ne sont pas, que les étudiants qui s’intéressent à ce «travail». Nombreux sont ceux, qui sont excités par l’idée d’y participer. Certainement, plusieurs facteurs rentrent en considération. Le fait, que cette mission est rémunérée, résume beaucoup de choses. «Les simples agents sont récompensés par la somme de 4000 DA, la journée», explique un fidèle adhérent à cette mission.
Il explique, que souvent, les étudiants font les petites tâches, les autres responsabilités sont attribuées aux enseignants, par exemple, puisqu’ils sont plus expérimentés en la matière.