Ça commence à bouillonner à mesure que la date du match approche. Le ressentez-vous déjà ?
Ça vraiment plaisir de voir de près toute cette ambiance, alors que je ne suis pas encore sorti de l’aéroport. C’est vrai que je suivais la situation de loin, mais une fois sur place, je sens la ferveur qui entoure les matchs de l’équipe nationale. L’accueil qui m’a été réservé va au-delà de mes espérances avec la présence de toute ma famille. Ça fait vraiment chaud au cœur.
Dimanche, votre premier match en sélection pourrait être celui de la qualification en Coupe du monde. Vous y pensez ?
Inch’Allah on se qualifiera. Mais sincèrement, je pense beaucoup plus à la qualification qu’à mon premier match. Un gros match nous attend dimanche et on va voir ce qui va se passer d’ici là.
Il y a eu un long processus avant cette première convocation. Comment avez-vous vécu toutes ces péripéties depuis le début ?
J’étais très attentif à l’évolution des choses et à ce qui allait se passer. L’envie y était, mais la réglementation m’interdisait de jouer pour l’Algérie. Une fois que j’ai été autorisé à opter pour mon pays d’origine, il y a eu ces appréhensions à propos de ma situation en club, je ne savais pas en fait si je devais quitter Benfica ou non. Dès que ma situation s’est éclaircie, je me suis mis à la disposition de l’équipe nationale.
Votre but samedi dernier à Wolverhampton vous assure-t-il une place de titulaire ?
Franchement, je ne sais pas. Il y a un stage et des séances d’entraînement à travers lesquels le coach va décider qui jouera et qui ne jouera pas. J’espère pouvoir aider l’équipe à gagner et à se qualifier en Coupe du monde.
A quel poste préféreriez-vous jouer ?
Tout le monde sait que j’ai toujours évolué au poste de milieu défensif que ce soit à Auxerre, le Mans, Benfica ou aujourd’hui Portsmouth, mais en sélection je me tiens à la disposition de l’entraîneur. S’il juge que je serai utile comme arrière droit, je jouerai arrière droit, y a pas de soucis.
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Ses parents et 4 de ses frères et sœurs seront au stade dimanche
Ce dimanche, au stade Tchaker, Hassen Yabda pourra compter sur le soutien des milliers de supporters qui s’entasseront dans les tribunes, mais de sa famille aussi. En effet, ses parents, ainsi que quatre de ses frères et sœurs viendront assister à la rencontre entre l’Algérie et le Rwanda.
Matmour, Djebbour, Bouazza et Yebda dans le même vol
Le hasard a fait que quatre éléments de la sélection effectuent ensemble leur voyage de Paris sur Alger, il s’agit de Matmour, Djebbour, Bouazza et Yebda. Pour ce dernier, c’était une belle occasion de se plonger à l’avance dans l’ambiance des Verts.
La famille Yebda en force
Fière de la première sélection d’un des leurs, les membres de la famille Yebda se sont présentés hier en force à l’aéroport international d’Alger pour accueillir le joueur de Portsmouth. La famille Yebda a même été autorisée à accéder au hall de débarquement pour pouvoir discuter tranquillement avec Hassen.
Djebbour : «La star, c’est lui »
Lorsque les quelques journalistes présents hier à l’aéroport international d’Alger se sont dirigés vers Rafik Djebbour pour l’interviewer, l’attaquant des Verts s’est gentiment excusé en lâchant «Aujourd’hui, la star, c’est lui », en montrant du doigt Yabda venue honorer sa première sélection avec l’Algérie.
Canal + était là
Les reporters de Canal + étaient là eu aussi, leur mission était de réaliser une interview avec Hassen Yebda qui leur avait donné rendez vous justement à l’aéroport. Finalement, cet entretien n’a pu avoir lieu à cause de la grande foule venue voir de prés Yabda. Les reporters de la chaine crypté française se sont rabattus sur les membres de sa famille pour recueillir leurs témoignages.
Bouazza se perd du groupe
Bouazza est arrivé en compagnie de Matmour, Yebda et Djebbour, mais ce n’est pas avec eux qu’il a rejoint le lieu d’hébergement des Verts. Et pour cause, le joueur de Blackpool qui était pourtant le premier à sortir s’est perdu et s’est donc séparé du groupe. Bouazza est partis avec un membre de la Fédération.