Toute la classe politique algérienne sera invitée à un dialogue sous l’autorité du Président de la république M. Abdelaziz Bouteflika. Le dialogue sera ouvert à toutes les formations politiques, personnalités politique, nationales et historiques.
Ce dialogue interviendra après que le chef de l’Etat ait achevé une série de contacts et de concertation avec des parties prenantes dans le gouvernement, le parlement et les partis de l’alliance présidentielle. Des personnalités politiques et historiques peuvent faire des propositions dans la perspective d’un changement serein dans notre pays. Selon des sources concordantes, le président de la république pourrait se réunir avec la « famille politique du pays » lors d’un séminaire national qui aurait lieu au palais des nations au Club de Pins. Des présidents de partis politique, des personnalités nationales et historiques et autres acteurs de la scène politique nationale prendraient part à ce séminaire. Il serait question d’ouvrir un débat national sur des décisions qui viseraient à effectuer un changement. Certains observateurs, n’exclut pas la possibilité d’annoncer à l’issue de ce séminaire d’une série de décisions décisives.
Parmi les autres alternatives, l’organisation de rencontres entre le président de la république et les responsables des partis politique mais aussi avec les personnalités nationale et historiques dans le cadre d’un débat et de concertation. Le but étant de sortir avec une série de décisions qui seront complétés étudiés avant qu’elles ne soient prises officiellement par le président de la république.
Parmi les priorités qui seront discutées lors de ce dialogue, l’amendement de la constitution, la possibilité de dissoudre le parlement, la préparation d’élections législatives anticipées, un profond remaniement ministériel qui ouvre le gouvernement à des personnalités « neutres » et des partis qui étaient jusqu’à maintenant loin des cercles de la décision.
Pour rappel, M. Abdelaziz Bouteflika a présidé une autre rencontre avec les plus hauts responsables de l’Etat au niveau de la présidence. Elle a eu lieu lundi, dans l’après-midi, et dans le plus grand secret, avons-nous appris de source bien informée.
Y ont pris part le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaïeh, ainsi que le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem. Ce sommet de la haute hiérarchie institutionnelle intervient après celui tenu dans les mêmes conditions entre les mêmes responsables, mercredi puis jeudi dernier.