L’équipe nationale va livrer demain son ultime match de préparation avant l’entrée en lice en Coupe du monde le 17 juin pour la confrontation avec la Belgique.
Après avoir donné leur chance à des éléments qui, habituellement, chauffent le banc, face à l’Arménie samedi à Sion, le coach bosniaque va aligner demain contre la Roumanie l’équipe qui devrait à une ou deux exceptions ressembler à celle qui sera alignée au Brésil. «On va tester d’autres variantes pour cette dernière rencontre de préparation face à la Roumanie», avait révélé Vahid Halihodzic à l’issue du match de samedi, toutefois dans sa tête, le Bosniaque a déjà l’équipe qui sera alignée au Mondial et même la stratégie avec laquelle il compte contrecarrer ses adversaires. Il faut dire qu’à moins de 15 jours du premier match face à la Belgique, il serait présomptueux de sa part de remodeler son équipe type, sauf si d’ici le 17 juin, des imprévus se produisent, comme par exemple une blessure d’un des joueurs titulaires, mais globalement il tient son onze type.
Il veut passer à autre chose
Après avoir donné la chance à plusieurs joueurs samedi à Sion, l’entraîneur national, qui a été épaté par la qualité de jeu produit par le duo Brahimi- Mahrez, n’attend que cette joute face à la Roumanie pour passer à autre chose, à savoir préparer l’équipe qui évoluera pendant le Mondial avec le schéma tactique qu’il jugera assez efficace et qui permettra à L’E.N de tenir tête à ses adversaires Belges, Russes et Coréens. Il faut dire que Vahid est même impatient de finir avec ses matches de préparation.
Confiance renouvelée aux anciens
Dans la très probable équipe qui est annoncée, une première lecture s’impose : hormis Nabil Bentaleb qui pourrait déloger Mehdi Lacen au poste de récupérateur gauche, ou Abdelmoumène Djabou, l’entraîneur national fait pratiquement confiance aux anciens de l’effectif, ceux qui ont réussi à qualifier l’E.N pour sa deuxième participation de suite en Coupe du monde, d’ailleurs il l’a dit à demi-mot lors de sa dernière conférence : «Je veux que mon équipe soit une force collective.» Or, pour construire une force collective, il ne devrait s’appuyer que sur les éléments qui ont fait pratiquement tout le parcours.
M.S