Ce début de stage de préparation d’avant-saison est vraiment agité pour Bologne, car le club fait face à de nombreux petits problèmes de la part de ses joueurs. Parmi ces joueurs qui font pousser des cheveux blancs au président, il y a notre milieu de terrain international, Saphir Taïder, qui doit reprendre avec son équipe demain lundi et qui a déjà annoncé la couleur.
Il veut profiter de l’intérêt de l’Inter
Le joueur a annoncé à ses dirigeants, par l’intermédiaire de son agent George Atangana, que dès son retour, il faudrait qu’il se penche sérieusement sur sa prolongation de contrat. Par prolongation de contrat, en football, on entend réévaluation de salaire par la même occasion. Car pour Saphir Taïder, la donne a changé. Lorsqu’il avait paraphé son actuel contrat, ce n’était qu’un petit footballeur «frenchie» en devenir. Aujourd’hui, étant international algérien avec la possibilité d’être mondialiste, il est courtisé par le très prestigieux Inter de Milan, ce qui a fait monter sa côte en flèche. Saphir veut donc profiter de cette occasion qui s’offre à lui, du fait que son club veuille le conserver coûte que coûte, pour essayer d’améliorer son confort financier et la durée de son contrat en sous entendant que dans le cas contraire, il étudierait plus méticuleusement les autres possibilités qui s’offrent à lui. Mais la bataille n’est pas gagnée et les négociations s’annoncent âpres et serrées, Bologne n’ayant pas dit son dernier mot.
Une pratique courante dans le football moderne
Car l’argument massue de Bologne, c’est que le contrat de Saphir, a été prolongé récemment et court jusqu’en juin 2015, et que le club n’est pas en danger en cas de départ puisqu’il est assuré de toucher une indemnité de transfert. Nos confrères de La Gazetta Dello Sport affirment même que le seul prolongement de contrat avec effet de solde qui est d’actualité en ce moment, du côté des Rossoblu, est celui du latéral gauche, Nicolo Cherubin, qui se termine en juin 2014 et qui est lui aussi, très convoité. Mais peut-on en vouloir à Taïder de vouloir profiter de cette situation favorable ? Assurément non, car c’est une pratique courante dans le football moderne, que de profiter du marché. Surtout que nous sommes dans un football tout économique, où les présidents de clubs n’hésitent pas à jeter un joueur aux orties lorsqu’il a un coup de moins bien et il est normal que de temps en temps, le joueur mène la danse, lorsqu’il est sur une tendance positive.
Un match en Angleterre le 7 août au programme
Si Saphir Taïder est encore pensionnaire de Bologne le 7 août prochain, il affrontera un club anglais. Ce match amical devait se jouer face à Stoke City, mais après le forfait de cette dernière, on parle d’Aston Villa ou de Hull City. A la vitesse où vont les évènements, beaucoup de choses peuvent se passer pour Taïder d’ici-là.
M. B.
