Djamila Bouhired est d’abord passée par Paris, accompagnée d’une autre résistante algérienne, Khadidja Belkacem, pour se rendre à Ghaza répondant ainsi à l’appel des femmes de Gaza.
Bouhired a été accueillie triomphalement à Orly, l’aéroport parisien, par des dizaines de femmes ainsi que par l’ambassade de Palestine qui a envoyé sa représentante, Noha Rashmawi, pour lui souhaiter la bienvenue et l’accompagner à son hôtel dans la voiture de l’ambassade.
Djamila a pris le lendemain, c’est à dire hier, l’avion pour le Caire, première étape de son voyage pour se rendre à Gaza, Palestine occupée, sous blocus.
Mais problème au Caire, les autorités, en froid avec le Hamas palestinien, refusent de laisser ces femmes, une cinquantaine, se rendre dans l’enclave de Gaza.
Ce groupe, pour le moment, avec à leur tête Djamila Bouhired, résiste à l’expulsion dans le hall de l’aéroport du Caire, ce jeudi après-midi.
Alors que les autorités égyptiennes démentent via l’agence officielle Mena que Bouhired soit en Égypte, une organisatrice a indiqué qu’une vingtaine de femmes arrivées auparavant ont été refoulées et une trentaine d’autres sont passées, sans garantie qu’elles aillent jusqu’au bout, c’est à dire traverser le Sinai pour arriver au terminal de Rafa.
La même source a ajouté que toutes les informations sur ces participantes avaient été remises au gouvernement égyptien depuis des semaines sans qu’il n’ait jamais signifié un refus d’entrer sur le sol égyptien à quiconque.