Des exportateurs algériens faisaient acheminer des produits agroalimentaires et autres vers des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) par voie terrestre. Les opérations d’expédition se déroulaient dans des conditions normales. La marchandise arrivait à destination en cinq jours et en toute sécurité. Il n’en demeure pas moins que depuis quelques mois, la détérioration de la situation sécuritaire dans la région rend très périlleux les convois de marchandises à exporter par route.
Les opérateurs économiques nationaux exportateurs sont complètement déstabilisés par ces données sécuritaires qu’il ne convient pas d’ignorer. Pour ne pas perdre leurs clients à la Cédéao, ils ont pris la décision de continuer à exporter leurs produits vers ces pays de l’Afrique de l’Ouest par voie maritime. Évidemment, ils devraient mettre la main à la caisse pour assurer les frais supplémentaires du fret. Au-delà, il faudra compter un délai de livraison nettement plus long, soit au moins quatre semaines de traversée maritime, pour pouvoir mettre la marchandise à la disposition de l’acheteur.