En raison de l’indécision des autorités de l’abolir ou de la maintenir ,Des condamnés à mort demandent l’application de leur peine pour échapper à la brutalité des cellules

En raison de l’indécision des autorités de l’abolir ou de la maintenir ,Des condamnés à mort demandent l’application de leur peine pour échapper à la brutalité des cellules

Des familles de condamnés à mort ont indiqué que nombre de leurs proches détenus demandés l’application rapide des peines en raison de l’indécision de l’abolir ou de la remplacer par la prison à vie ou des années d’emprisonnement.

Ces familles ont indiqué dans un entretien à El Khabar hier que leurs proches condamnés à mort envoyaient des correspondances au procureur général de la cour suprême et procureurs généraux des tribunaux dans lesquelles ils demandent l’application des peines de mort prononcés contre eux en raison de ce qu’ils ont qualifié de « de la douleur de la mort lente et des souffrances psychologiques » de s’interroger sur leur sort suspendu à la décision des autorités qui n’a toujours pas tranché sur la question de l’abolition de la peine de mort même si celle-ci n’a pas été appliquée depuis 1993. Ce n’est pas la première fois que cette polémique refait surface, entre les partisans de l’abolition de la peine, à leur tête les deux ligues des droits de l’homme et les partisans de son maintien, suite à la volonté affichée des autorités à leur tête la présidence de la république d’abolir la peine conformément à ce que prévoit la justice internationale, ce qu’a clairement exprimé le porte parole du président Abderazzak Bara l’a qui a plaidé pour l’abolition de la peine de mort, face à l’opposition des religieux qui disent d’appliquer ce que prévoit l’islam. Ces familles qui n’ont pas voulu donner leur identité se sont accordées sur le fait que la correspondance adressée par leurs proches condamnés à mort aux responsables judicaires pour demander l’application de la peine, « confirme qu’ils vivent une situation dramatique particulièrement sur le plan psychologique, ils ne savent pas si la peine va réellement tomber ou non, ils préfèrent l’exécution que de lutter contre la brutalité des cellules ». Pour eux « l’application de la peine de mort est préférable à leur situation actuelle ». Les membres de la ligue algérienne des droits de l’homme a dans un autre contexte demandé au président de la république la commutation des peines de mort en prison à vie par des peines de 20 ans et l’arrêt de la prononciation de peines capitale, son président a précisé dans un communiqué dont El Khabar a obtenu une copie, que son instance demandait au président de la république d’ « abolir la peine de mort dans les prisons algériennes, et d’adopter le deuxième protocole alternatif joint à la convention internationale relative aux droitaux droits civiques et politiques, et de travailler sérieusement à abolir la peine de mort ».