Après un temps plutôt clément ayant marqué le mois de décembre, l’hiver s’installe confortablement et nous rappelle, à chaque fois, la vulnérabilité du réseau routier. En effet, après les fortes pluies ces derniers jours, de nombreux axes routiers demeurent toujours coupés à la circulation à travers plusieurs régions de la wilaya de Tizi Ouzou. On citera la RN15 qui relie la wilaya de Tizi Ouzou à celle de Bouira bloquée au niveau du col de Tirourda à Iferhounène.
La RN71 sur son tronçon reliant Aïn El Hammam à Aït Yahia est coupée sur une distance de 4 km au niveau de la circonscription d’Aït Yahia. La RN33, qui relie la wilaya de Tizi Ouzou à celle de Bouira, demeure aussi fermée à la circulation au niveau de l’ancien d’Aswel dans la commune d’Aït Boumahdi. Idem pour la RN30, reliant la wilaya de Bouira à celle de Tizi Ouzou, qui est bloquée elle aussi au col de Tirourda, dans la commune de Saharidj.
La poudreuse a également causé le blocage de plusieurs chemins de wilaya. C’est le cas du chemin de wilaya CW09 reliant Illoula-Oumalou à Chellata (wilaya de Béjaïa), bloqué à hauteur du village Aït Ali, dans la commune d’Illoula-Oumalou. Le CW253, reliant Iferhounène à Akbou dans la wilaya de Béjaïa, a été lui aussi coupé au col de Chellata, commune d’Illoula-Oumalou suite à l’effondrement d’un vieux pont. En plus de ces blocages, des éboulements menacent aussi d’emporter des pans entiers des routes et autres chemins.
C’est le cas notamment sur la RN12 qui relie Tizi Ouzou à Béjaïa, en particulier au niveau de la commune d’Azazga où l’accès à certains villages, comme El Ancer, Tala Tazeghaghth, devient de plus en plus difficile en raison d’un glissement qui obstrue la route. Même topo au niveau du CW128 reliant la RN25 à la commune de Boghni, à hauteur du village de Zerouda, dans la commune de Tirmitine.
Des blocages qui compliquent la vie des citoyens en général et des automobilistes en particulier. Ces derniers ne peuvent circuler en toute liberté ni atteindre leurs lieux de travail ou de résidence. La menace d’éboulement est partout. A Souk El Tenine (Ighil Oumenchar), Aïn El Hammam, sur la RN24 reliant Dellys à Béjaïa via Tigzirt.