En prévision du mois de ramadhan, beaucoup de ménagères changent leur vaisselle. Avant toute chose, elles commencent d’abord, par le nettoyage de la maison.
Suivra ensuite le renouvellement des étoffes. Il est temps d’acheter du neuf ou de faire sortir celles qui étaient destinées aux grandes occasions. Pour elles, le mois sacré est un invité d’honneur. Encrée dans les mœurs, cette tendance est devenue au fil du temps une tradition à travers laquelle les femmes trouvent une occupation. A quelques jours du mois de ramadhan, les ménagères courent dans tous les sens. Elles investissement pratiquement tous les marchés et les artères commerciales. Le but étant, de dénicher des objets utiles principalement à leur cuisine et leur salle à manger. Deux lieux privilégiés pour réunir la famille pour la rupture du jeûne autour d’un couvert neuf. Dans l’Algérois, les grandes surfaces sont quotidiennement prises d’assaut par celles qui veillent à métamorphoser leurs foyers pour le Ramadan. Faut dire, que c’est l’un des événements majeurs dont l’ambiance particulière ne passe jamais inaperçue. L’effervescence qui précède le mois du jeûne est spéciale. C’est une ambiance de préparatifs qui caractérise le Nord et le Sud comme l’Est et L’ouest du pays. De leurs côtés, les commerçants se réjouissent davantage. Leurs produits sont écoulés sans efforts grâce aux femmes qui laissent libre cours à leur frénésie acheteuse. Des marmites en tous genres. En aluminium ou en terre cuite, elles sont exposées sur les étals sous toutes les formes et à différents prix. On cherche des couscoussiers, des cocottes minutes et des nouvelles poêles pour les fritures. Il y en a pour toutes les bourses. Juste à côté, on trouve des ustensiles en inox ou en plastique. Tout dépend de leurs capacités. Les fourchettes, cuillères et couteaux de table sont très prisés par la clientèle. Il y a une multitude d’articles alléchants qui ne sont pas nécessairement utiles à la cuisine, on peut facilement s’en passer. Mais ils sont irrésistibles. Leurs prix varient entre 50 et 150 DA l’unité. Cependant, c’est la vaisselle qui tente le plus. Des assiettes très design attirent les clientes. De la porcelaine, de l’arcopal et du verre. D’autres modèles, de type artisanal, sont également très sollicités. Ils constituent pour certaines ménagères, une touche très originale qui rime avec les us et coutumes et l’ambiance du mois sacré. Ils se vendent à la pièce pour que chacun puisse constituer un service selon son budget. Si la vaisselle est carrément à renouveler, les ménagères n’oublieront pas les bols. C’est dans ces ustensiles que tout le monde préfère manger la fameuse « Chorba » de Ramadan. Alors pour cette occasion on propose des séries de bols avec des soupières à des prix très intéressants. Dans les marchés informels, ces ustensiles sont proposés à des prix défiant toute concurrence. Les revendeurs encouragent les ménagères qui ne se font pas prier pour « relooker » leur intérieur.
Rym Harhoura