Rattrapées par le temps, les autorités veulent, semble-t-il, passer l’éponge sur les affaires impliquant nombre de présidents d’APC et autres élus locaux au titre de divers délits, notamment ceux se rapportant à la corruption et à la mauvaise gestion. D’après une source sûre, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, aurait ordonné à ses services de surseoir aux sanctions prévues à l’encontre de 370 élus locaux et ce, afin de favoriser les conditions d’une “préparation sereine” des prochains rendez-vous électoraux, sachant que la plupart des élus concernés sont issus du FLN.
Il est à rappeler toutefois que l’article 43 du Code communal stipule que “l’élu faisant l’objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l’honneur ou ayant fait l’objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l’exercice de son mandat électif est suspendu”.