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Pour marquer le coup, différentes personnalités du monde de la presse écrite et audiovisuelle étaient conviées à cet événement rehaussé par la présence de Djamel Kaouane.
Le quotidien arabophone El Chaâb a célébré, hier, en son siège à Alger, son anniversaire. Car 56 ans d’existence, ça se fête! Pour marquer le coup, différentes personnalités du monde de la presse écrite et audiovisuelle étaient conviées à cet événement, rehaussé par la présence du ministre de la communication, Djamel Kaouane.
Dans son allocution, celui-ci, a préalablement tenu à rappeler que ce journal a marqué le début de l’ère de la presse écrite arabophone dans le pays, étant «le premier quotidien paru en langue nationale à l’indépendance de l’Algérie».
Faisant un bref historique sur la création d’El Chaâb, le 11 décembre 1962, il n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance au travail de ce quotidien qui, malgré un long chemin semé d’embûches «a réussi tant bien que mal à émettre de façon claire les informations à ses lecteurs en traitant diverses questions sensibles de façon objective». Il a en outre, salué ce quotidien qui a «accompagné une nouvelle génération dont l’ambition est d’édifier un avenir meilleur pour l’Algérie, effaçant ainsi toute trace de l’occupant français».Dans l’esprit de la lutte pour l’indépendance du pays, Djamel Kaouane a attiré l’attention de l’assistance sur l’historique manifestation du peuple qui a investi les rues pour appeler à la libération du pays, un fameux 11 décembre 1960. «C’est dire la soif d’un peuple pour arracher ses droits et sa liberté», a-t-il soutenu. Et d’ajouter qu’El Chaâb fait partie de ces médias qui ont oeuvré «à la construction d’une nouvelle Algérie». Pour revenir aux médias post-indépendance, Djamel Kaouane a réitéré l’engagement du gouvernement à «garantir l’évolution» dans le bon sens du métier de journaliste, et ce en s’engageant à «renforcer et à promouvoir davantage la liberté d’expression».
Pour sa part, la directrice du journal a rappelé dans son discours qu’El Chaâb mène depuis sa création, une lutte acharnée pour maintenir son existence. Il s’est ainsi imposé sur la scène médiatique malgré «une rude concurrence». «A travers un contenu riche et consistant, notre journal a pu résister au temps, mais surtout, à s’affirmer parmi plus de 50 titres arabophones.
Elle a encore expliqué que la touche de ce quotidien réside d’abord dans son «nom» El Chaâb qui représente toute une symbolique. Aussi, elle a assuré qu’en ce moment, un travail se fait afin de digitaliser tous les numéros d’El Chaâb depuis sa création à ce jour. Par ailleurs, lors de cette cérémonie, des prix ont été remis aux principaux journalistes composant la rédaction d’El Chaâb, ainsi que le personnel technique.
