À peine installé, le chauffage central ne fonctionne pas au niveau de l’école Aïssat-Idir à hai Dhaya (Petit-Lac). Cela n’est pas dû à une panne mais… à un vol.
Des malfaiteurs ont pénétré dans l’école et ont arraché les conduites de gaz en cuivre, laissant les malheureux élèves grelotter de froid. Ces malfaiteurs n’ont pas pensé aux enfants qui ne pourront plus suivre leurs cours dans de bonnes conditions.
Pis, ils n’ont pas pensé une minute à la catastrophe qui aurait pu se produire, suite à leur acte ignoble. «Ils ont tout simplement coupé le gaz et volé la tuyauterie. C’est en arrivant le matin que nous nous sommes rendu compte du vol. Et bien sûr, les appareils de chauffage ne fonctionnent plus», a signalé la directrice de l’établissement qui nous a appris qu’elle a adressé une correspondance aux services concernés de l’APC d’Oran.
Ces derniers, ont, sur instruction du responsable de la Division des travaux neufs et de la maintenance, envoyé une équipe spécialisée pour refaire les installations. Les travaux sont actuellement en cours pour permettre aux enfants de profiter du chauffage avant la fin de l’hiver.
Par ailleurs, malgré les multiples requêtes adressées par l’administration et les multiples articles de presse dénonçant la situation, l’école Aïssat Idir est toujours entourée d’importantes importantes de déchets et d’ordures. Des bouteilles de bière vides sont abandonnées devant l’entrée même de l’école.
A ce sujet, la directrice de cet établissement scolaire nous a déclaré : «Notre école n’a bénéficié d’aucune rénovation depuis 25 ans. Elle se trouvait dans un état remarquablement lamentable.
Heureusement qu’après nos multiples requêtes, l’école a été réhabilitée et a même bénéficié du chauffage central». Notre interlocutrice ajoutera: «Le problème des ordures, quant à lui, persiste depuis bien longtemps. Nous nous sommes plaints à maintes reprises auprès du secteur urbain Ibn Sina pour mettre fin à cet état de fait.
Certes, des équipes de nettoiement ont été envoyées pour éradiquer la décharge, mais tous ces efforts se sont avérés vains puisque, deux jours après, la décharge réapparaît».
Les services du secteur urbain ont précisé, quant à eux, que ce sont les habitants du quartier qui sont responsables de cette situation pénalisante. Ce problème ne pourra être maîtrisé qu’avec leur collaboration. «Les riverains doivent faire preuve de civisme. Ils doivent déposer leurs ordures dans des endroits appropriés, tout en respectant les heures de collecte.
Ce sont leurs enfants qui sont scolarisés au niveau de cette école. Ils doivent comprendre que, par ces comportements déplacés, ils portent atteinte au bien-être de leurs progénitures», précisera un cadre du secteur. «Ces ordures sont source de plusieurs maladies. Nous souhaitons qu’elles soient ramassées afin de rendre plus propre cet endroit très fréquenté par les enfants», espère, de son côté, la directrice de l’école.
N.I.Salim