En partenariat avec les canadiens : Un ambitieux projet pour remplacer les engrais chimiques

En partenariat avec les canadiens : Un ambitieux projet pour remplacer les engrais chimiques

Dans le cadre de la sécurité alimentaire en Algérie, une convention a été signée dimanche entre l’université Saâd-Dahleb de Blida et la chaire de recherche industrielle dans les collèges du conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour le lancement d’un nouveau projet de développement du mycorhize endémique, un champignon qui s’associe avec les racines des plantes pour agir comme un engrais écologique, donc moins nocif pour la santé des êtres humains.

Ce projet qui est subventionné par le Centre de recherche pour le développement international du Canada, sera d’une durée de quatre années et sera expérimenté dans plusieurs wilayas du pays.

Pour les tenants du projet, l’Algérie possède des terres agricoles très fertiles et l’expérimentation du mycorhize aura pour bienfaits d’éliminer les engrais chimiques aux conséquences néfastes.

5 000 agriculteurs seront concernés par ce nouveau projet de développement agricole et seront amenés à utiliser le mycorhize comme alternative aux engrais classiques surtout qu’il donne, selon les présentateurs du projet, plus de rentabilité en matière de produits agricoles, en plus du fait qu’ils seront des produits sains et écologiques. Dans leur speech, les communiquants ont mis l’accent sur la grande expérience du Canada dans ce domaine, d’autant qu’ils possèdent plusieurs projets à travers le monde.

Il importe de rappeler que dans sa définition scientifique, le mycorhize «forme un réseau de filaments reliés aux racines des végétaux qui puisent dans le sol les nutriments. Cette alliance symbiotique, champignon-plante, a pour effet de stimuler la croissance et de favoriser le développement rapide des racines».

M. B.