Une enveloppe de 800 millions de DA sera débloquée pour la réalisation d’un parc à avions à l’Aéroport Ahmed Benbella’ d’Oran, a-t-on appris, hier, auprès de la Commission des Transports de l’APW. Selon nos sources, le wali d’Oran a annoncé le dégel d’un crédit de 800 millions de DA pour la réalisation de cette nouvelle infrastructure. Nos interlocuteurs soulignent, en outre, que le chef de l’exécutif de la wilaya a également, fait part de la libération de crédits pour la gestion des structures sportives, notamment le Complexe sportif de 40.000 places, sis à Belgaïd (Bir el Djir) qui devra abriter l’essentiel des activités sportives des Jeux Méditerranéens 2021 et le Village méditerranéen, lieu d’hébergement des athlètes, en cours de réalisation. Par ailleurs, outre ce nouveau parc à avions, l’Aéroport Ahmed Benbella sera doté d’une centrale photovoltaïque sur une surface de toiture de 15.900 m². Il s’agit de la 2ème plus grande centrale photovoltaïque d’Afrique, dont les travaux ont démarré au mois de septembre 2017, d’une puissance de 1,39 Megawatt crête Mwc, qui sera réalisée par Soliwind, une société algérienne, basée à Alger, dans le cadre d’un contrat EPC (Engineering procurement and constraction.
L’Algérie souhaite, ainsi, avec le nouvel Aéroport international Ahmed Ben Bella’ d’Oran, être à la pointe des nouvelles technologies de production d’énergies renouvelables avec une maîtrise des consommations d’énergie.
Soliwind a fourni, pour ce projet, les études de conception et de réalisation, en mettant en œuvre l’installation de 5.362 panneaux photovoltaïques. Une vingtaine de collaborateurs seront mobilisés pour les travaux de cette centrale, en période de pointe pour la livraison du projet, à la fin de l’année. La centrale produira 2 millions de kwh (kilowattheure) par an pour sa propre exploitation d’après les estimations. Cela lui permettra d’économiser et de réduire ses factures d’énergie en assurant 30% de ses besoins en électricité. Elle permettra également, de réduire les émissions de GES de près de 900 tonnes de dioxyde de carbone par an.
