En opération à Djanet,L’ANP saisit un arsenal de guerre

En opération à Djanet,L’ANP saisit un arsenal de guerre

La guerre contre le terrorisme est totale

Des fusils mitrailleurs et des roquettes RPG7 ont été saisis lors de cette opération menée dans la zone Massa Klim à In Azen à Djanet.

Une importante quantité d’armes et de munitions composée d’une mitrail-leuse lourde 12,7 mm, un fusil-mitrailleur FM un fusil à répétition et munitions de différents calibres et un grand nombre de roquettes RPG7, ont été saisis par les forces de sécurité dissimulés dans deux véhicules tout-terrain, lors d’une opération qualitative, au niveau de la 4e Région militaire. L’opération a été possible grâce à l’exploitation de renseignements par les éléments de l’Armée nationale populaire. Elle a eu lieu précise un communiqué du ministère de la Défense nationale dans la zone Massa Klim à In Azen à Djanet, dans lequel il a été souligné que «ces opérations continues, menées par les unités de l’Armée nationale populaire reflètent vigilance et disponibilité pour protéger nos frontières nationales».

Les mêmes propos ont été rapportés par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia, jeudi dernier à Tiaret, en marge de la visite effectuée par le Premier ministre. Le ministre de l’Intérieur a souligné que «l’Armée nationale populaire assure comme il se doit la sécurité des frontières algériennes».

Le ministre ne manquera pas d’indiquer que «l’ANP a renforcé ses moyens et ses capacités sur les frontières Est du pays en raison des troubles que connaît la Tunisie». Celle-ci a-t-il encore ajouté «assume comme il se doit les missions qui lui sont dévolues». Comme cela a été mentionné à plusieurs reprises rappelle une fois de plus Ould Kablia, «il y a un échange d’informations sécuritaires entre l’Algérie et ses voisins pour lutter contre les différents fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité de la région, notamment le terrorisme et la contrebande sous toutes ses formes».

Ces déclarations interviennent dans un contexte complexe au niveau des frontières Est, suite à l’assassinat de dix militaires tunisiens au mont Chaâmbi au lieudit Kessreine.

L’Algérie a renforcé la présence de ses unités militaires dont les GGF en déclenchant l’alerte maximale.

Des sources sécuritaires comme indiqué dans nos précédentes éditions, avaient établi une liste de terroristes originaires de la Libye et la Tunisie terrés dans ces maquis particulièrement boisés. Il s’agit de Khaled Hamadi Chaïb, Mahmoud Saad Houcine, Abedelghani Wahichi, Ahmed Ben Ahmed Bakar, Ismaïl Gharissi et Mohamed Ben Arbi Ben Massaoud Ben Ali. Leur identification a été possible grâce aux aveux obtenus par les forces de sécurité d’un terroriste arrêté à El Oued répondant au nom de Kamel Ben Arabia, alias Lyès Abou Fida.

Leurs noms ont été communiqués aux autorités tunisiennes. Désormais ils sont activement recherchés. Selon les aveux de ce terroriste, le groupe terré dans le mont Chaâmbi est composé dans sa majorité de Libyens et Tunisiens, contrairement à ce que veulent faire croire certains médias tunisiens au service des officines occidentales.

Très mobiles et actifs sur tous les fronts, les éléments de l’ANP et des GGF mènent des opérations simultanées au niveau des frontières Sud à la recherche de terroristes, notamment les plus influents à l’image de Mokhtar Benmokhtar, Yahia Abou El Hamam, Djamel Okkacha, Mohamed Lamine Ould Hassen Abdel Allah, alias Chenguiti, et Toumi Naceur, Hammada Ould Mohamed El Kheïri, Ahmed El Tlemssi, alias Ould Ameur, Soltan Ould Badi et Abou El Walid Sahraoui. Ces noms composent deux organisations terroristes, le Mujao une prétendue dissidence d’Al Qaîda au Maghreb islamique et les «Signataires par le sang», de MBM que ce dernier a créé vers la fin de l’année 2012, déclarant son divorce avec la nébuleuse qui demeure sous la coupe du présumé émir national Abdelmalek Droukdel.

L’Algérie constitue pour ses voisins une véritable banque de données en ce qui concerne les renseignements sur les groupes terroristes relativement à sa longue expérience et sa performance que nul ne peut contester. Elle est considérée même comme un leader régional dans la lutte antiterroriste par les puissances mondiales qui ont régulièrement salué ses efforts et son dévouement pour chasser la bête immonde. Celle-ci a su, à l’ombre des crises multiples en Tunisie, Libye et Mali en tirer profit pour revenir faire l’actualité internationale.