Selon le site d’information Cap Algérie qui cite un rapport de l’OPEP, le prix du baril de Sahara Blend (produit en Algérie) est passé de 55,06 dollars au mois de février à 51,40 dollars en mars, soit un recul de 6,6%. Au même moment, le prix moyen du baril produit par le cartel a perdu 3 dollars. Ceci, trois mois après la conclusion de l’accord des pays de l’OPEP et ceux non-OPEP pour réduire l’offre globale.
En revanche, par rapport à 2016, le Sahara Blend a émergé. Selon notre source, en glissement annuel, il est passé de 34,85 dollars au premier trimestre 2016 à 53,67 en 2017.
Ces perturbations des cours sont en effet, dues à la persistance des stocks américains de pétrole brut et la hausse de la production de pétrole de schiste. Même les efforts du cartel pour réduire sa production et l’éventualité d’une prolongation de la période de réduction de l’offre globale, semblent ne pas avoir un réel impact sur le marché. D’ailleurs, les prix ont entamé une nouvelle semaine de chute sur les principaux marchés d’échange du combustible.
Sous l’effet de l’annonce, par le département américain en charge de l’Energie, d’une nouvelle hausse de la production de schiste, le WTI, référence américaine du brut, pour livraison en mai, cédait 10 cents à 52,55 dollars (3h30 GMT) en Asie. Quant au baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juin, il a perdu 8 cents à 55,28 dollars, rapporte l’AFP.
Face à cette concurrence du schiste, les pays producteurs de pétrole conventionnel devraient envisager de réduire leurs coûts de production pour maximiser les marges de bénéfice, comme suggéré par Ibe Kachikwu, le ministre nigérian du pétrole.