EN: L’un des secrets de réussite de Vahid

EN: L’un des secrets de réussite de Vahid

La visite a commencé peu avant 10h, quand les journalistes venus en masse ont entamé cette grande boucle avec le but de découvrir ce chef d’œuvre qu’est ce CTN de Sidi Moussa, et qui était jusqu’ici une forteresse infranchissable. C’est le chargé de communication de la FAF, Adel Hadji, qui a servi le temps d’une matinée de guide, lui qui connaît parfaitement les lieux.

«Le secret de la réussite de ce terrain, c’est la tourbe mélangée au sable»

Du bâtiment de la DTN à la très luxueuse résidence, où Vahid est d’habitude logé quand il est au pays, en passant entre autres par les terrains en gazon naturel, l’œuvre d’une société anglaise, ainsi que ceux en pelouse synthétique, la qualité des infrastructures s’est faite appréciée par les présents. Le président de la FAF n’a pas manqué de commenter un petit peu ces œuvres, notamment le gazon : «C’est un terrain où il n’y a guère de terre agricole, la terre qu’on a ramené ici qu’on appelle la tourbe est spéciale, elle n’existe nulle part ailleurs, seulement dans certains pays. Et puis, elle a été mélangée à du sable, et quand le gazon pousse dans cette terre, ça donne ce résultat, un gazon vert et bien dense qui offre la meilleure circulation possible à un ballon, sans oublier l’entretien qui lui permet de rester dans cet état. Le travail de maintenance effectué sur cette pelouse est régulier, on peut les appeler à 4 heures du matin pour réparer et ils seront là, le jour où on a joué le match face à la Bosnie sur le terrain boueux du 5-Juillet, on est venus voir cette pelouse à la fin du match, et figurez-vous qu’il n’y avait aucune goutte d’eau.»

«Même notre pelouse synthétique est différente de celle trafiquée des stades algériens»

Le président de la FAF a aussi critiqué la gestionnaires des stades algériens qui choisissent toujours les solutions les moins coûteuses aux dépens de la qualité : «Notre pelouse synthétique est excellente aussi, et elle n’a rien avoir avec celle des stades algériens. On a pris la plus chère, avec une grande couche sous-terraine de gomme, il s’agit d’une plaque qui vient juste sous le tapis, alors que dans les stades algériens, on met du goudron, d’où les blessures à répétition de nos joueurs», a-t-il ajouté.

Matos médical, y a du lourd !

Juste avant de constater le grand travail effectué au niveau des stades, les journalistes avaient visité la salle de rééducation et d’évaluation, où un grand matériel a été installé. Parmi ces pièces, une des plus rares, puisque le le docteur Yekdah nous informera que c’est la seule en Afrique, c’est sur ce genre d’appareils que les joueurs effectuent d’habitude les visites d’évaluation avant une quelconque signature. Un appareil rare, à côté d’autres pièces du puzzle qui sont tous mis à la disposition de nos internationaux pour mieux récupérer.

Ce matos n’est pas le seul, puisque d’autres salles sont aussi équipées d’appareils de rééducation et d’autres de remise en forme avec des bassins, des jacuzzis, pour des soins thermaux, et ce, que ce soit dans le pavillon pour les A ou même pour les jeunes, tout aussi bien équipé.

L’hôtel du Fennec, le lieu où ce reposent nos guerriers

Avant de clore la visite, l’hôtel des Fennecs était le lieu incontournable et qu’on ne pouvait pas ignorer, car c’est le lieu d’hébergement de l’EN A, mais aussi des A’ et de la sélection féminine.

Avec ses 20 chambres doubles, donc 40 lits, et 5 suites actuellement en construction, on peut dire que les Feghouli, Boudebouz et autres Medjani sont dans de très bonnes conditions quand ils sont en Algérie. On comprend d’ailleurs pourquoi les joueurs se bousculent de plus en plus autour de cette EN. Bien logés et très bien nourris, grâce aux menus préparés par le chef Farid, le cuisinier de la fédération, qui n’a rien à envier aux grands cuisiniers de la planète, en servant ses délices dans un restaurant qui peut accueillir jusqu’à 100 personnes à la fois.

Au premier étage, on a eu la chance de visiter les chambres assez confortables avec des écrans plasma et des chaînes numériques, sans oublier le Wifi, omniprésent dans tout le centre. Ces chambres aussi sont munies de sanitaires de très grande qualité, juste au-dessus d’une salle de loisirs avec une table de billard, des baby-foot et une table de pingpong. Dans le même couloir, les joueurs peuvent recevoir les soins de la part du kiné ou même bénéficier d’un bain de vapeur dans le sauna ou même s’allonger dans le jacuzzi à côté.

Quelque 80 mètres à l’extérieur de cet hôtel, on rejoint comme avant-dernière étape de la visite la très confortable salle de conférences, où nous avons assisté à un long speech de Raouraoua suivi d’une séance de questions-réponses, au moment où Farid le cuisinier était en train de préparer plusieurs de ses spécialités pour permettre à El-Hadj de convier ses invités à un déjeuner au niveau de la cafétéria, sur lequel les dizaines de journalistes se sont séparés, en se donnant rendez-vous pour leur plupart dans quelques jours en Afrique du Sud.

S. M. A.

Un centre 100% bio ou presque…

Avant de commencer la visite, un véhicule électrique stationné à l’entrée du centre a attiré notre attention. Le guide n’a pas tardé à intervenir en nous faisant savoir que le CTN est 100% bio, autrement dit, l’air est pur et il n’y aurait pas de pollution produite par les véhicules que ce soit des voitures ou même des bus, car tout simplement, ils sont interdits d’accès au centre, ou presque, puisque on a noté quand même la présence du célèbre car aux couleurs de l’EN stationné non loin du nouveau stade en gazon naturel.