EN : Les quatre adversaires des Verts

EN : Les quatre adversaires des Verts
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Halilhodzic se base sur les lacunes du Bénin

La sélection nationale algérienne jouera cet après-midi un match capital face à son homologue béninoise pour le compte de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Cette rencontre est très importante pour les Verts afin de rester en course pour se qualifier au troisième et dernier tour de cette compétition. Ce match s’annonce très difficile, d’ailleurs, c’est le plus difficile du groupe, dans la mesure où celui du Mali disputé l’an dernier s’est joué sur terrain neutre. Pour ce match, il faut savoir que les conditions ne sont pas du tout favorables aux Verts qui vont jouer face à une équipe tout d’abord coriace chez elle, mais dans des conditions très difficiles. Si l’équipe dirigée par Amoros sera le premier adversaire de l’EN sur le terrain, il y aura aussi quatre autres adversaires en face de notre équipe. C’est pour dire que la mission des camarades de Saphir Taïder sera très difficile.



Les conditions climatiquessont catastrophiques

En effet, le premier adversaire c’est les conditions climatiques très difficiles. Ici au Bénin, il fait très chaud en ce moment. D’ailleurs, vendredi lorsque les Verts ont rejoint Cotonou, la chaleur avait atteint les 31°, mais surtout avec un taux d’humidité assez élevé. Ces derniers jours, le taux d’humidité variait entre 65 % et 75 %. La majorité des joueurs de l’EN, notamment certains professionnels comme Taïder, Brahimi, Feghouli, Ghoulam et même Mostefa, n’ont jamais joué sous un tel climat. C’est cela qui semble vraiment très inquiétant car ce point peut faire la différence, comme il l’avait déjà fait il y a un an de cela à Ouagadougou face au Mali.

Les fans des Ecureuils font monterla pression

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pression sera énorme sur les Verts cet après-midi au stade de Porto-Novo. Les supporters béninois qui savent pertinemment que c’est le match de la dernière chance vont tout faire pour mettre tous les atouts du côté de leur équipe. Du coup, la presse locale a rappelé que le stade Charles-de-Gaulle s’annonce trop exigu pour abriter une telle affiche.

L’arbitrage du camerounais fait peur

Un troisième point qui aura une grande importance à l’instar des conditions climatiques. Il s’agit de l’arbitrage. Il faut savoir que depuis la désignation du Camerounais M. Alioum Néant, pour diriger cette partie, les Algériens s’inquiètent de plus en plus. On aurait aimé que la FIFA et la CAF choisissent un arbitre très connu à l’échelle africaine pour pouvoir gérer une telle rencontre de main de maître et ne pas fléchir à la moindre pression. On craint aussi par rapport à la réputation que traîne l’arbitre camerounais. Ce dernier est en effet connu qu’avec lui, l’équipe hôte ne perd jamais, mais surtout gagne très souvent. C’est cela qui fait peur à Halilhodzic qui avait déclaré à l’aéroport de Cotonou à son arrivée : «Je crains beaucoup l’arbitrage».

L’état de la pelouse,une arme à double tranchant

Comme nous l’avions indiqué, la pelouse du stade Charles-de-Gaulle se trouve dans un piteux état. Cela peut, en effet, constituer une arme à double tranchant. En effet, cela pourrait handicaper les Béninois à produire leur véritable jeu et mettre ainsi les Verts très à l’aise. Dans ce cas, les Verts n’auront pas de pression sur eux. Dans le cas contraire, ce sera l’atout majeur des Béninois, qui sont habitués à jouer parfois sur de telles pelouses.

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Halilhodzic se base sur les lacunes du Bénin

La dernière ligne droite de la préparation pour ce match Bénin-Algérie a commencé hier samedi. A vingt-quatre heures de cette importante rencontre, Vahid Halilhodzic a apporté les quelques réglages qui manquaient à son équipe. Le sélectionneur national n’en est pas resté là puisqu’il a programmé hier dans la matinée une séance vidéo aux joueurs. Cette séance a duré un peu plus d’une heure. Vahid Halilhodzic s’est basé sur les points forts de l’équipe du Bénin, mais aussi les points faibles pour mettre en place un dispositif tactique afin de prendre le dessus sur les Béninois. Parmi les deux matchs visionnés, le match aller qui s’est joué au stade Mustapha Tchaker de Blida. Vahid Halilhodzic et les joueurs ont eu une idée sur l’adversaire de cet après-midi.

Les joueurs ont une idée sur les Ecureuils chez eux

Vahid Halilhodzic a eu l’idée de visionner aussi le premier match des Ecureuils aux éliminatoires. Il s’agit du match face au Mali au stade de l’Amitié de Cotonou. L’on se souvient que, pour ce match, Vahid Halilhodzic avait délégué l’actuel sélectionneur des A’, Taoufik Korichi, pour superviser le match et notamment les Aigles du Mali qui allaient affronter les Verts une semaine plus tard. Mais, après le match, Korichi a fait aussi un rapport sur le Bénin et qui a été étudié par Halilhodzic. En même temps, Korichi s’est procuré une copie du match qu’il avait ensuite passée à Halilhodzic. Ce dernier a suivi cette rencontre Bénin-Mali en compagnie des joueurs où ils se sont fait une idée sur le Bénin à domicile. Le moins que l’on puisse dire c’est que les Béninois ont un autre visage chez eux, agressif, vif et surtout déterminé à battre toutes les équipes.

Un marquage strictsur Sessègnon

Parmi ce qui a été constaté lors du match Bénin-Mali du 2 juin 2012, le milieu de terrain de Sunderland et star des Ecureuils, Stéphane Sessègnon avait beaucoup contribué à la victoire de son équipe face aux Aigles. L’ex-Parisien a été tout simplement le meilleur élément sur le terrain. Cela amènera Vahid Halilhodzic à mettre un de ses joueurs, le meilleur physiquement actuellement au marquage de Sessègnon, pour bloquer la machine offensive du Bénin. D’ailleurs, Halilhodzic hésitait hier entre Medjani et Guedioura, pour marquer le meilleur joueur du Bénin.

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