En léger recul, les prix du pétrole restent au-dessus des 120 dollars

En léger recul, les prix du pétrole restent au-dessus des 120 dollars

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a créé une forte volatilité sur les marchés du pétrole et les cours des hydrocarbures, connaissent une augmentation significative.

Même si les prix du pétrole ont continué de baisser vendredi, ils sont tout de même très hauts. Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en Août ont chuté de de 0,6 %, atteignant ainsi 122,30 $ le baril.

Le brut américain West Texas Intermediate pour juillet a chuté de 0,6%, atteignant donc 120,79 dollars le baril.

Le pétrole algérien, a quant à lui connaît toujours une hausse. Avec une augmentation de 0,67% le Sahara Blend atteint les 128,68 dollars le baril alors qu’il n’en valait que 88 en janvier.

La politique « zéro Covid » de la Chine menace la demande

Les confinements successifs en Chine ont impacté la demande de pétrole et ce n’est pas prêt de s’améliorer. En effet, avec de possibles nouveaux confinements les spécialistes ne sont pas optimistes.

Ce jeudi 9 juin 2022, Shanghai a révélé un nouveau confinement : celui d’un district de 2,7 millions d’habitants. Ce confinement a pour but de tester la population et ainsi minimiser les risques. Xi Jinping, le chef d’état chinois a appuyé son soutien à cette politique « zéro Covid ».

Pour rappel, des dizaines de villes ont été confinées chacune leur tour ces derniers mois alors que le pays est le premier importateur mondial de pétrole, avec un plus de 10 millions de barils par jour.

Goldman Sachs : la banque d’affaires prévoit une hausse des cours du pétrole

Alors que la politique « zéro Covid » de la Chine menace la demande en termes de pétrole, la levée même minime des restrictions est bien accueillie par la Goldman Sachs.

Selon un rapport de le banque d’affaires, une hausse les prix de pétrole est à prévoir, atteignant les 135 dollers le baril à le fin de l’année. Les experts justifient cette hausse, par la reprise de le demande chinoise, suite à le levée les restrictions liées à la COVID-19 mais aussi par lA baisse de le production russe.

Néanmoins, plusieurs experts dont l’analyste Tamas Varga restent septiques quant à ces prévisions.