EN : Le but refusé à Slimani déclenche la polémique

EN : Le but refusé à Slimani déclenche la polémique

Islam Slimani, qui a débuté la partie sur le banc de touche, a été incorporé à la mi-temps par Jardim. Il faut dire que les Vert et Blanc de Lisbonne ont éprouvé beaucoup de difficultés à se créer des occasions lors du premier half, et Islam avait la lourde tâche de secouer les filets adverse en seconde mi-temps.

Dès son entrée, l’ancien attaquant du CRB a bougé dans tous les sens, il a donné du punch à l’attaque et a failli marquer à maintes reprises, jusqu’à cette 65’ ou il a atteint son objectif, à la suite d’une action bien menée sur le flanc droit, un centre a fini par trouver sa tête qui débloque la situation. L’international algérien aux anges se dirige vers les gradins et fête son but avec ses fans, mais la joie sera de courte durée quand il s’est aperçu que le referee n’avait pas validé le but, moment d’étonnement dans tout le stade, et même chez les commentateurs télé, car sur l’action, tout paraît normal, et il n y a aucune faute sur cette action ni un quelconque hors-jeu, Slimani s’est dirigé vers l’arbitre pour contester sa décision qui était déjà prise. Le jeu s’est poursuivi, mais on ne pensait qu’à ce but, qui finira par créer la polémique, puisque la partie s’est achevée sur un 0 à 0.

Le Sporting crie au complot

Une victoire du Sporting samedi lui aurait garanti d’être seul en tête, avec une avance de 2 points sur Porto et le Benfica, mais à cause du nul et du but refusé à Slimani, le Sporting partage la première place avec ses deux vieux rivaux, une situation qui stresse beaucoup les Vert et Blanc, pire encore, la direction du club a crié hier au complot à travers les déclarations du président du club, Bruno Carvalho, qui s’est longuement entretenu avec la presse, il a carrément fait part de ses soupçons par rapport à l’arbitrage de Manuel Mota, pointé du doigt et carrément accusé de travailler pour les deux autres concurrents. « J’assume tout ce que je dis et je fais, hier, à la fin du match, je suis allé voir cet arbitre et je lui ai souhaité joyeux Noël, je sais qu’il va mettre ça sur la feuille du match, mais je m’en fous », dira-t-il et d’ajouter : « Aujourd’hui, je félicite les présidents qui ont gagné deux points, ce sont d’excellents présidents et moi j’en ai perdu 2, je suis donc mauvais. »

Par ailleurs, le défenseur de Madère, à savoir Miguel Rodriges qui était tombé par terre sur l’action du but d’Islam Slimani, a aussi déclaré à la fin du match que l’international algérien l’avait bel et bien poussé. « S’il ne m’avait pas poussé, je ne serais pas tombé »a-t-il précisé.

Les déclarations ont donc fusé de partout à l’issue du match de samedi dernier, tout ça à cause de ce but de Slimani qui a relancé le débat sur la suprématie du FC Porti au Portugal et les grands avantages dont il bénéficie.

Le plus important, c’est que Slimani a fait son boulot, il a marqué et il s’est procuré beaucoup d’occasions, en attendant que Jardim l’intègre enfin dans son onze de départ.

M. A.