En l’absence du civisme et d’un dispositif de contrôle efficace Les rues d’Oran envahies par les déchets d’après l’aïd

En l’absence du civisme et d’un dispositif de contrôle efficace Les rues d’Oran envahies par les déchets d’après l’aïd

Comme chaque année, après la fête de l’Aïd El Adha, la ville d’Oran replonge dans la saleté. De nombreuses rues et cités d’El Bahia se sont en effet transformées en véritables foyers d’insalubrité, la saleté ayant envahi les moindres recoins de l’espace urbain.

Les sachets bleus en plastique, les détritus des travaux de constructions, forment les principaux matériaux d’un décor hideux.

Ceci intervient en l’absence du civisme chez le citoyen et d’une couverture suffisante de la part des services d’hygiène de la commune.

La rue El Farabi menant aux abattoirs municipaux, relevant du secteur urbain el Hamri, près du cimetière El Melh, s’est transformée en un dépotoir sauvage à ciel ouvert où s’amoncellent des amas de déchets spécifiques à l’Aïd aussi où les règles d’hygiène les plus élémentaires ont été bafouées.

Une situation désolante à laquelle dont la responsabilité est imputée, à la fois, aux éleveurs des moutons et aux citoyens, mais qui n’aurait certainement pas eu lieu, n’était l’absence de mesures de sanctions rigoureuses.

Dans cette rue, les déchets qui n’ont pas été enlevés par les agents de l’APC sont restés sur place, dégageant ainsi des odeurs nauséabondes et formant une source de risques menaçant la santé publique. Plus grave encore, ces amas d’ordures ont même perturbé la circulation automobile et même piétonne, dans cette rue.

En effet, Les riverains sont choqués par ces tonnes d’ordures ménagères spécifiques à l’Aïd et autres détritus qui enlaidissent et polluent l’environnement.

Selon l’un des habitants, le dépôt sauvage des ordures se poursuit en dépit de l’intervention des services du secteur urbain El Hamri, car en l’absence de mesures de sanction à l’encontre des pollueurs qui, non seulement, enlaidissent l’environnement par leurs gestes, mais aussi, peuvent causer des maladies à leurs concitoyens.

Dans le quartier où se trouvent les abattoirs municipaux, plus exactement près du cimetière El Melh à Haï Es Salem, ce phénomène a pris de l’ampleur, quand on voit par exemple, tout au long de la rue, des monticules de déchets et de casse qui y sont déposés.

Cette situation impose de nombreuses interrogations, entre autres, n’est-il pas temps de réfléchir à mettre en place un dispositif susceptible de protéger l’environnement de proximité à l’intérieur des espaces urbains contre de tels agissements, nuisibles à la santé publique et à l’environnement.

F. Sifi & Amine R.