Un groupe de sénateurs du PS ont présenté, le 5 janvier dernier, une proposition de loi consacrant le 19 mars une journée en hommage et aux victimes de la « Guerre d’Algérie » et des combats qui ont eu lieu en Tunisie et au Maroc.
Pour rappel, le gouvernement français a déjà introduit une proposition consacrant le 11 novembre comme une journée en mémoire aux victimes tombées seulement pour la France.
Selon cette proposition de loi, les sénateurs socialistes se sont basé sur le cas algérien et ont tenu à rappeler les efforts fournis par la gauche pour reconnaître la révolution algérienne et rétablir la considération aux victimes. Dans l’exposé des motifs, les initiateurs de la proposition ont indiqué que « depuis de longues années, la Guerre d’Algérie qui a été attribuée différentes qualifications, devrait être consacrée une journée de notre histoire ». Le choix de la date du 19 mars a été justifié par les initiateurs de cette proposition par la double symbolique du cessez-le-feu, sois l’arrêt des hostilités.
La proposition, appuyée par environ 80 sénateurs de gauche, dont Mme. Samia Ghali, d’origine algérienne, a été introduite au sénat français avant quelques semaines du lancement de la compagne électorale pour les présidentielles. Toute consciente de leur influence lors des rendez-vous électoraux, la gauche veut séduire les pieds noirs et les anciens combattants d’origine maghrébine.