Vahid est impatient de connaître le résultat du tirage au sort du troisième et dernier tour éliminatoire pour la CAN 2013, qui aura lieu jeudi prochain à Johannesburg.
Il l’est non pas parce qu’il redoute telle ou telle équipe, au contraire, il a confié à ses proches qu’aucune équipe ne lui fait peur. Il veut connaître son adversaire pour étudier le climat qui régnera dans ce pays le jour du match. Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a découvert la vulnérabilité et la fragilité de nos joueurs dans les pays chauds et à haute altitude, à Ouagadougou, lors du match face au Mali. Lui qui disait à sa prise de fonction que les arguments avancés par les joueurs pour expliquer leur défaite en Centrafrique étaient anormaux et que le climat en Afrique était presque le même que celui en Algérie, s’est vite rendu compte que les joueurs avaient peut-être raison. Eux qui, pour la plupart, ont grandi et joué en France n’ont pas l’habitude de jouer dans de telles conditions, c’est pourquoi ils trouvent beaucoup de difficultés à jouer à leur vrai niveau quant la chaleur dépasse 35°, l’humidité à + 75% et que l’altitude est beaucoup plus élevée que la normale. Et c’est justement pour ces raisons-là que Vahid ne souhaiterait pas tomber sur une équipe, même « petite » où ces trois critères sont réunis, parce qu’il sait très bien les dégâts qu’ils peuvent causer. Vahid Halilhodzic affronterait donc bien le Maroc, un pays voisin, avec un climat comme le nôtre, avec de beaux terrains et des joueurs qui jouent bien au football. A. M.