Ça y est, c’est fini, le stage de Lisses a pris fin. La dernière séance a eu lieu hier matin sur la pelouse du centre Léonard De Vinci.
La surprise, cette fois, c’est le froid de canard qui a sévi dans la région de Lisses. Il faut dire que depuis le début de ce stage, il a fait très doux, au point où tout le monde était surpris. Les joueurs ont d’ailleurs apprécié cela jusqu’à la journée de jeudi dernier où ils ont souffert à cause d’une chaleur suffocante.
Ainsi, et comme d’habitude, les joueurs sont descendus de leurs chambres vers 9h45, mais vite, ils ont dû rebrousser chemin. Ils ont remarqué qu’il faisait extrêmement froid et ont dû aller enfiler le haut d’un survêtement pour éviter un coup de froid qui viendrait gâcher ce séjour qui aura été une vraie réussite.
C’est à 10h donc que le travail a commencé. Comme d’habitude, le travail consistait à courir pendant une heure sous le contrôle du sélectionneur national et sous la direction de Cyril Moine. Ce dernier a gardé le même système de travail, avec de fréquents changements de rythme.
«Merci Cyril !»
Au bout d’une heure, Cyril Moine a mis fin à la séance. Une fin qui a énormément fait plaisir aux deux pensionnaires de la Championship qui se sont félicités, puis ont remercié le préparateur physique, Cyril Moine, qui a accompli un grand travail avec eux durant ces six jours de stage. Il les a soutenus et encouragés, et ça, Bouazza et Guedioura ne l’oublieront pas de sitôt, surtout le premier qui n’a pas beaucoup joué ces derniers mois et qui revient en force grâce à la compétence de l’ancien membre du staff technique du PSG.
Les joueurs ont ensuite salué le coach avant de se diriger vers la salle de gym pour la dernière fois, effectuant une séance d’une demi-heure.
S. M. A.
Cette fois, Vahid n’a pas couru
Contrairement aux fois précédentes où l’entraîneur bosniaque des Verts a pris part aux entraînements matinaux de ses joueurs, en effectuant en parallèle des tours de piste pouvant atteindre une heure de temps, hier, le coach n’a pas été au rendez-vous. Il s’est contenté d’observer seulement. Il faut dire qu’un voyage l’attendait dans l’après-midi et ne voulait pas se fatiguer, contrairement à son adjoint Kourichi qui a fait des tours de piste en marchant avec un rythme soutenu, lui qui ne voyagera que demain.
Kourichi n’a pas voyagé avec l’équipe
Noureddine Kourichi n’a pas effectué le voyage avec les autres membres de la délégation hier à 16h30. Il a passé la nuit chez lui en France, et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il rentrera sur Alger pour débuter demain le second stage.
Juste avant le déjeuner, plusieurs fans sont venus rendre visite aux joueurs et au staff. Ils savaient que l’EN allait rentrer sur Alger dès hier et ont tenu à venir l’encourager, sachant qu’un mois de juin très chargé l’attend. Ils ont pour la énième fois pris des photos avec tout le monde, tout en leur souhaitant bonne chance dans les prochaines éliminatoires.
L’EN a quitté Lisses à 13h
C’est un peu avant 13h que la sélection algérienne a quitté hier l’espace Léonard De Vinci en direction d’Orly. Les joueurs ont été conduits par leurs proches qui sont venus les attendre dans le parking du centre.
Les convoqués attendus aujourd’hui à Bouchaoui
Début du second stage demain
Après un premier stage réussi, malgré le peu de joueurs présents, les Verts attaqueront dès demain le second stage, celui réservé à une dizaine d’éléments.
Le travail va donc monter crescendo, puisque cette fois, le driver des Verts pourra au moins entamer le travail technico-tactique en organisant les traditionnelles sixtes, tout en soumettant chacun de ses joueurs à un travail physique individuel. Le but étant d’évaluer tout le monde avant le début du 3e et décisif stage.
Ainsi, pour ce second cycle de travail auquel prendront d’ailleurs part les Bouazza et Guedioura, le staff technique variera le travail entre séances biquotidiennes et se contentera des fois d’une seule seulement. D’après une source proche du staff, le duo Bouazza-Guedioura sera épargné au maximum et la charge de travail ne sera pas grande au début afin de leur permettre de récupérer un peu et de récolter le fruit du boulot effectué en France.
S. M. A.
Il les appelle plusieurs fois par jour depuis le début du stage
Vahid très contrarié par les dates d’arrivée des joueurs
Il n’est un secret pour personne que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est un entraîneur très exigeant. Il veut toujours le meilleur de ses éléments, que ce soit sur le terrain ou ailleurs. Il veut instaurer un climat de sérieux dans son équipe, mais il fait face à de nombreuses difficultés.
Depuis le début de ce stage, Vahid s’est pleinement consacré àson travail. Il a chapeauté le programme effectué par Cyril Moine et n’hésitait pas à intervenir lors des séances de l’après-midi aux côtés de son adjoint Kourichi. Ceci dit, dans un coin de sa tête, il avait un autre souci, celui de rassembler tous les joueurs le plus tôt possible à Alger. Certes, cela n’est pas possible, vu les matches des différents championnats qui restent à disputer que ce soit en Europe ou en Asie pour certains, mais il n’a pas arrêté d’évoquer cela avec l’administrateur de l’EN dépêché ici à Lisses. On l’a vu à maintes reprises discuter avec lui sur le même sujet. D’ailleurs, hier, alors que ses joueurs effectuaient des tours de piste sur le gazon du centre de Lisses, il a profité d’un petit moment pour s’entretenir avec quelques-uns d’entre eux. On l’a même entendu insister avec un joueur pour rejoindre le stage le 24 mai. Ce joueur lui aurait demandé de retarder l’échéance pour pouvoir conduire un membre de sa famille avant de venir, mais Vahid, d’un ton serein, n’arrêtait pas de répéter la date du 24.
Les plans chamboulés par les clubs
Dans sa conférence de presse qu’il a tenue hier, le sélectionneur national a fait part aux journalistes de ce souci, celui de ne pas pouvoir réunir tout le monde à temps, car, en plus des blessures de certains et de l’indisponibilité des autres à cause des changements de dates de compétition, à l’image des joueurs évoluant dans les pays du Golfe et de Mbolhi, il y a eu aussi cette histoire de l’Olympiakos qui veut prendre Djebbour dans un voyage interminable en Australie. Beaucoup d’imprévus donc qui gâchent la vie du Coach Vahid qui essaye tant bien que mal d’assurer la présence de tout le monde au moment opportun.
S. M. A.