En exemples, les flops Boudebouz et Doukha, EN : Gourcuff doit refaire ses calculs

En exemples, les flops Boudebouz et Doukha, EN : Gourcuff doit refaire ses calculs
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Sans pour autant faire la fine bouche sur le résultat final de cette première officielle au Lesotho, il n’était pas évident de trouver de réels motifs de satisfaction à l’issue des quatre-vingt-dix minutes de jeu pour tout ce qui avait trait au volume de jeu de la sélection de Christian Gourcuff, encore moins lorsqu’il s’agissait de répertorier ou distribuer les tops, aussi bien sur le plan individuel que collectif.

Car, exception faite du résultat technique fort positif qui permet à notre EN de trôner seule en tête de ce peu relevé groupe 10, dû en grande partie à l’opportunisme avéré de Hillal Soudani qui confirme ses aptitudes de meilleur buteur en activité des Verts, la copie rendue au Setseto par les mondialistes avait tout d’un incompréhensible brouillon.

Collectivement, le onze conçu par Gourcuff pour se balader sur le tartan de la capitale lesothane a énormément peiné avant de prendre un avantage définitif au tableau d’affichage. Le fameux projet de jeu en 4-4-2 tel que “vendu” par le technicien breton avait bien du mal à apparaître pour tous ceux qui ont suivi cette rencontre sur les chaînes cryptées qataries.

Une possession de balle assez prépondérante sans pour autant se créer de réelles occasions, un problème évident de transmission entre les lignes et une défense trop permissive ont failli, ainsi, de peu, valoir à l’EN une fin peu glorieuse.

LG Algérie

Ce constat collectif n’a pas, non plus, été embelli par des prestations individuelles indigestes, le flop Boudebouz étant le plus à même de symboliser la détresse et le manque d’imagination de cette équipe dans la majorité de ses manœuvres

offensives.

Fantomatique, le Montpelliérain a juste confirmé à travers sa sortie ratée qui lui a valu du reste d’être rappelé sur le banc à la mi-temps, que le numéro 10 qu’il porte en dossard est bien trop grand et trop pesant pour son jeu made in futsal.

Toujours sur un plan strictement individuel, la naïveté d’Azzedine Doukha sur le but du Lesotho a certainement dû rassurer… Raïs M’bolhi sur le faible mais réel niveau de ses concurrents déclarés pour le poste de numéro 1 en sélection.

Le keeper de la JSK a, certes, été efficace sur une parade réussie en deuxième période, mais sa responsabilité engagée sur le but de l’égalisation lesothane a démontré, de la plus évidente des manières, qu’il n’avait pas les épaules assez larges pour imposer une quelconque rude concurrence à M’bolhi, encore moins à le détrôner de ses bois.

L’incompatibilité du jeu assez similaire de Mesloub et Taïder a, en parallèle, énormément ralenti  la relance des Verts, ce qui expliquerait probablement la volonté des Brahimi et Mahrez de tenter, à chaque fois, des solutions individuelles dès lors que la lenteur de la transmission avait, au préalable, permis à la défense adverse de se remettre en place et de se regrouper.

Reste désormais à Christian Gourcuff, en mathématicien déclaré, de corriger ce qu’il y a à corriger. Car si face à un sans-grade du continent de la modicité du Lesotho, ces défaillances ont failli coûter cher aux Verts, il y aurait de quoi nourrir de réelles appréhensions à ce sujet au cas où elles viendraient à persister face à un gros bras du continent. Qui plus est au cours des éliminatoires du Mondial-2018 à venir.