EN, Djebbour, 24 heures chrono

EN, Djebbour, 24 heures chrono

Touché aux adducteurs lors de la séance d’entraînement d’avant-hier, l’attaquant algérien Rafik Djebbour a préféré interrompre son entraînement. Hier matin, il est allé dans la matinée faire des soins avant de partir en milieu de journée à Carthagène effectuer des examens approfondis pour connaître avec exactitude la gravité de sa blessure

Malgré les assurances des responsables de l’équipe nationale qui n’arrêtaient pas de répéter que tout allait bien pour Rafik Djebbour, le cas de l’attaquant de l’Olympiakos est très inquiétant. Il n’y a qu’à voir le mouvement qu’il y avait hier à l’hôtel pour se rendre compte que les choses ne sont pas si claires que ça.

10h30, Rafik avec Chaïb et Belhadji en salle des soins

Il était exactement 10h30 quand Rafik est apparu dans le hall de l’hôtel Principe Filipe. Il était accompagné par l’un des kinés de l’équipe, de Chaïb Mohamed et enfin de Hassan Belhadji, l’entraîneur des gardiens de but. Visage sombre, l’air inquiet, Rafik Djebbour a accepté de prendre des photos avec des fans. Il a même fait l’effort de sourire pour leur faire plaisir. Juste après, il est monté dans le fourgon, refusant de faire la moindre déclaration sur son état de santé. Il était de retour 40 minutes après. Il est monté directement dans sa chambre

A Carthagène pour des examens approfondis

Quelques minutes plus tard, Djebbour est redescendu, cette fois-ci en compagnie du docteur Boughelali, Hadji, du responsable de la communication, et du kiné. A la réception, ils ont trouvé Raïs Ouaheb Mbolhi en train de les attendre. Ils sont tous allés à Carthagène pour effectuer des examens approfondis concernant leurs blessures

Chaïb rassure : «Il jouera samedi»

Accosté en compagnie de Djebbour après leur retour de la séance de soins, l’entraîneur adjoint de l’équipe nationale, auquel nous avons demandé des nouvelles de l’état de la blessure de Rafik, a tenu à nous rassurer et à rassurer tous les Algériens. «Je vous assure que sa blessure n’est pas si grave qu’elle en a l’air. On lui a demandé d’interrompre son entraînement pour ne pas aggraver sa blessure. Les examens qu’il passera aujourd’hui nous diront plus sur son cas», dira Chaïb. En ce qui concerne le match de samedi, notre interlocuteur dira : «Sa participation au match de samedi n’est pas remise en cause. Il ne souffre que de légères douleurs à l’adducteur. Rafik pourra même s’entraîner ce soir.»

Le joueur était inquiet : «Demandez au doc !»

De son côté, le joueur n’affichait pas la même sérénité, au contraire, il était inquiet et cela se reflétait dans son attitude. Rafik Djebbour a, en effet, refusé de dire le moindre mot sur sa blessure. «Je n’ai rien à dire par rapport à ça. Si vous cherchez des informations, allez demander au docteur. Il est plus habilité à vous répondre. Moi, je ne suis pas médecin», dira-t-il.

L’après-midi, l’échographie dit RAS

L’après-midi à la Manga Club était plus joyeux pour l’équipe nationale. Les résultats de l’échographie passée par Rafik Djebbour dans une clinique à Carthagène n’ont rien révélé de grave. C’est une source très sûre qui nous l’a révélé hier. «Aucun danger pour Djebbour. La blessure dont il souffre n’est pas grave. Il pourra s’entraîner dès ce soir». De notre côté, on est restés à l’hôtel jusqu’au retour du champion de l’Olympiakos. Djebbour a retrouvé le sourire. A ses côtés, Mbolhi riait avec Mehdi Mostefa et Boughelali. Il avait l’air très rassuré. Il nous a d’ailleurs lancé un large sourire, façon de confirmer que tout s’est bien passé.