EN : Des conditions bien meilleures qu’à Cotonou

EN : Des conditions bien meilleures qu’à Cotonou

Juste après la victoire face au Bénin, les cadres de notre équipe nationale, notamment ceux qui avaient participé au match de 2009, tels que Bougherra et Halliche, qui nous avait mis aux prises à cette même équipe rwandaise, nous ont tout suite fait savoir que la pelouse et même l’environnement à Kigali étaient meilleurs que ceux de Cotonou.

D’abord, les Verts vont jouer à 16h30 (heure locale), 15h30 (heure algérienne), un moment où le mercure baisse considérablement, puisque, hier, à la même heure il avait fait près de 25°. Donc, une température tout à fait supportable pour les capés de Vahid Halilhodzic. Pour ce qui est du taux d’humidité qui était de 90% au Bénin, à Kigali ce taux n’a pas dépassé les 50% au cours de ces derniers jours. C’est dire que s’agissant des conditions climatiques, celles du Rwanda sont bien meilleures que celles nos joueurs ont connu à Cotonou. Enfin, pour la pelouse, une vraie catastrophe au stade Charles-de-Gaulle de Porto-Novo avec un terrain très bosselé, d’ailleurs on pouvait même voir des trous sur certaines parties, celle du stade d’Amahoro de Kigali est vraiment praticable.

La pelouse est arrosée 2 fois par jour

Lors de notre visite hier au stade, on a pu se rendre compte qu’elle était régulièrement arrosée au cours de ces deux derniers jours : «Je dois dire que les parties jaunasses que vous voyez là sont récentes, car la semaine dernière nous avons eu une pénurie d’eau. Aussi, il y a eu sur cette même pelouse plusieurs événements sportifs pour rendre hommage à tous les sportifs décédés lors du génocide. Donc, depuis le début de cette semaine, on l’arrose deux fois par jours, le matin et le soir. Et pour que toute la pelouse soit arrosée de la même manière, on utilise même, comme vous pouvez le constater, des tuyaux. Je ne vous cache pas que l’entretien de cette pelouse nous coûte cher, car c’est une boîte kenyane qui s’en occupe, notamment pour éradiquer les mauvaises herbes qui peuvent être fatales», nous dira le directeur du stade.

Certes, ce n’est pas le tapis du centre technique de Sidi Mousa, mais le terrain du stade d’Amhoro est tout à fait praticable. Ainsi, si les poulains de Vahid Halilhodzic ont réussi à se surpasser à Porto-Novo dans des conditions difficiles, il est certain qu’en faisant preuve de la même combativité et détermination sur le terrain lors des 90’, ce dimanche, une victoire est tout à fait dans leurs cordes. Un deuxième succès consécutif sera synonyme d’un grand pas vers la qualification pour le dernier tour qualificatif à la Coupe du monde 2014 qui aura lieu comme tout le monde le sait au Brésil.

A. H. A.