En dépit des rumeurs persistantes qui ont circulé lors de la crise des carburants, la semaine dernière, veille du nouvel an ,Pas de hausse du prix du ticket à l’ETO

En dépit des rumeurs persistantes qui ont circulé lors de la crise des carburants, la semaine dernière, veille du nouvel an ,Pas de hausse du prix du ticket à l’ETO
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Un nouveau directeur sera désigné prochainement par la direction des Transports de la wilaya d’Oran (DTWO) pour la gestion de l’Entreprise du transport d’Oran (ETO), a-t-on appris de sources bien informées.

Des réunions marathoniennes ont eu lieu la semaine dernière entre les représentants syndicaux des travailleurs et le directeur des Transports, chargé de la gestion de l’ETO depuis le départ de l’ancien directeur, suite à des mouvements de protestation cycliques des travailleurs.

Les grèves à répétition des travailleurs de cette entreprise, avaient pénalisé des milliers d’usagers, notamment dans certains quartiers desservis uniquement par les bus de l’ETO. Les étudiants du pôle universitaire Belgaïd ont été lourdement affectés par les mouvements de protestation cycliques lancés sans aucun préavis par les travailleurs.

Il n’existe que quelques bus privés pour le transport de milliers de jeunes étudiants vers le nouveau pôle universitaire qui se trouve à une dizaine de kilomètres de la ville. Le ministère de tutelle avait finalement dépêché en juillet dernier, une commission d’enquête pour trouver une issue au conflit qui oppose la direction aux travailleurs. La tutelle avait décidé la suspension de l’ancien directeur et son staff pour apaiser la colère des travailleurs.

Les mêmes sources relèvent qu’aucune révision à la hausse du prix du ticket sur les lignes urbaines de l’ETO n’est envisagée pour l’année en cours. Le ministère des Transports avait en effet décidé récemment de revoir à la hausse les tarifs de l’ETUSA de la ville d’Alger, ce qui a provoqué des réactions parmi les transporteurs de la capitale.

Ces derniers avaient demandé un alignement de leurs tarifs sur ceux de l’ETUSA. Le syndicat national des transporteurs (UNAT) a ainsi annoncé une augmentation des tarifs de transport à partir du 5 février prochain, pour couvrir les frais supportés par les transporteurs et les chauffeurs de taxi.

Cependant, toutes les autres organisations syndicales du transport rejettent, pour le moment, ces augmentations qui varieront entre 5 et 10 dinars pour les taxis collectifs de transport suburbain. «Le prix du taxi collectif est resté le même depuis 10 ans.

Entre-temps, tout a augmenté, le prix de l’essence, les impôts et les pièces détachées. La décision s’explique aussi par le deux poids, deux mesures du ministère des Transports, qui a augmenté les tarifs de l’ETUSA, sans tenir compte des transporteurs privés dont les charges sont plus importantes que l’Entreprise des transports urbains subventionnée à coups de milliards», soutient-on au niveau de l’UNAT.

Il est à noter que la dernière révision à la hausse du prix du ticket sur les lignes urbaines et les subventions accordées par la wilaya à l’Entreprise du transport d’Oran ETO ne semblent pas réussir à soustraire cette société publique de la débâcle financière.

Alors que son parc commence à vieillir, cette société publique ne dispose pas de moyens financiers pour renouveler ses bus. Elle trouve même de grandes difficultés pour entretenir son parc et prendre en charge les revendications socioprofessionnelles de son personnel.

A. Saïd