En dépit de tous les aléas, le FPEG s’ouvre aujourd’hui

En dépit de tous les aléas, le FPEG s’ouvre aujourd’hui

Le Forum des gaziers, en attendant le LNG…

Malgré les humeurs du volcan islandais, le FPEG sera inauguré aujourd’hui au Centre des conventions d’Oran. Ces cendres qui voyagent au-dessus de nos têtes, ne nous empêcheront pas d’applaudir le challenge relevé par la capitale de l’Ouest.

Oran s’est parée et relookée, non pour séduire ses invités mais pour mieux assumer sa mue et son devenir car, elle qui est appelée à se transformer en carrefour des échanges Nord/Sud.

La 16ème LNG et le FPEG baisseront les rideaux, les invités venus des quatre coins du monde s’en iront avec sûrement un pincement au cœur, les bateaux palaces affrétés pour l’occasion lèveront l’ancre, mais Oran se retournera vers ses murs pour cuver sa joie.

Eh oui, elle a gagné dans sa course contre le temps et les volcans islandais, un Centre des conventions de classe internationale. Elle a gagné un hôtel 5 étoiles, des routes, des trémies, des ouvrages d’art, des points lumineux, des espaces verts et une flopée de postes d’emploi, véritable bouée de sauvetage pour des centaines de jeunes. Elle a gagné une dynamique de développement que rien ne pourra plus freiner.

La société oranaise aura appris qu’au-delà des 8.000 postes d’emploi, permanents et temporaires créés, c’est toute la ville qui aura profité, par ricochet de l’événement qu’Oran a abrité. Les commerçants, les transporteurs, les gérants de bureaux de tabacs, de cafés, de salons de thé, les grands et les petits, auront profité de cette dynamique économique conjoncturelle générée par la 16ème LNG.

Si certains ont eu la chance de profiter de cette organisation, à l’instar d’autres pour l’accueil de milliers de pèlerins aux Lieux saints de l’Islam, Oran a su être à la hauteur, pour accueillir, avec le sourire ses invités, booster son économie locale et surtout s’inscrire dans une logique de développement que plus rien ne peut freiner.

Oran et la LNG, c’est plus qu’une banale histoire d’amour. Demain, quand les délégations quitteront la ville, les Oranais devront retrousser leurs manches pour préserver les acquis et surtout donner aux autres coins de la wilaya, le coup de fouet qui permettra de s’ébranler vers le futur, un futur qui ne sera que meilleur même si tous les volcans d’Islande se mettaient à vomir.

Basset Amine