En congrès aujourd’hui à Doha, Les pays arabes se penchent sur l’investissement dans le pétrole et le gaz

En congrès aujourd’hui à Doha, Les pays arabes se penchent sur l’investissement dans le pétrole et le gaz

Le 9e congrès arabe de l’énergie s’ouvrira aujourd’hui à Doha. Etalé sur quatre jours, cette rencontre à laquelle prendra part le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, accompagné d’une délégation composée de hauts cadres, respectivement de son ministère, de Sonatrach, de Sonelgaz, de l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), de l’Agence de régulation des hydrocarbures (ARH) et de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), discutera des «perspectives et risques d’investissement» dans des projets pétroliers et gaziers dans les pays arabes.

S’y joindront des experts internationaux du monde de l’énergie.

Il sera question également de l’évolution du marché énergétique international et de son impact sur les pays arabes, des évolutions technologiques prévues à l’horizon 2050 et de leur impact sur le secteur des hydrocarbures dans les pays arabes ainsi que de la coopération interarabe dans le domaine de l’énergie.

Les participants examineront également en sessions techniques des communications relatives aux sources d’énergie, à la consommation et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie, à l’environnement et le développement durable et au rôle des marchés régionaux et des sociétés d’énergie dans la stabilité des marchés. L’écrasante majorité des pays arabes disposant de richesses pétrolières et gazières font partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

La part de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) dans les réserves mondiales de pétrole tournent autour de 56% (environ 655 milliards de baril). Aujourd’hui, ce sont les Emirats arabes unis qui président la session du conseil ministériel et du bureau exécutif de l’organisation.

En décembre prochain, se tiendra en principe au Caire la réunion du conseil des ministres de l’OPAEP.

Outre l’Algérie, l’OPAEP regroupe neuf autres pays : les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn, Qatar, l’Irak, l’Egypte, la Libye et la Syrie. L’Organisation arabe veut développer sa propre banque de données.

La 9e session du congrès en question, elle s’y est attelée depuis des mois. L’OPAEP dispose d’un institut de formation en matière de pétrole. Ses pays membres ont été affectés par les effets de la crise financière de 2008, suite à la détérioration des marchés pétroliers. L’OPAEP affirme que les investissements internationaux dans le pétrole ont enregistré une chute de 20% en raison de cette crise.

Par Youcef Salami