Alors que tout le monde ne se focalise que sur le Mali et le Rwanda, nous avons jugé utile, chers lecteurs, de vous faire un petit état des lieux sur le troisième adversaire des Verts dans cette course à la Coupe du monde, Brésil 2014, les Ecureuils du Bénin.
Les récentes performances d’Aïn Oussera en coupe d’Algérie, de Quevilly en coupe de France et la récente élimination du FC Barcelone, grand favori en Ligue des champions, nous prouvent bien qu’en football il n’ya plus de petite équipe et que tout peut arriver. Il ne faut négliger aucun de ses adversaires, car la qualification à la CAN ou au Mondial se joue souvent sur des points glanés ou perdus chez des adversaires que l’on aurait pris de haut. Du côté de Cotonou, la capitale du Bénin, on peut dire que ça ne va vraiment pas fort. Le site footafrique.com révèle que la fédération béninoise et les autorités de tutelle des Ecureuils s’inquiètent qu’à un mois du début des éliminatoires, rien ne bouge du côté du sélectionneur, Manuel Amoros, et de son staff. On reproche à Amoros l’absence totale de planning ou de feuille de route. Au jour d’aujourd’hui, il n’y a absolument rien à se mettre sous la dent, ni stage de prévu, ni conférence de presse, ni annonce de convocation de joueurs professionnels ou locaux. Pendant que les adversaires du Bénin, Algérie, Mali et Rwanda, se préparent en essayant de ne rien laisser au hasard, du côté de Manuel Amoros et de son staff on est en stand-by. Hormis 3 stages de joueurs locaux qui devaient servir à dégager une élite de 25 joueurs pour l’équipe nationale, en mars dernier, qui se sont déroulés dans la foulée du piètre 0-0 des Ecureuils face aux Ethiopiens, plus rien ne s’est produit. Depuis bientôt deux mois que ces trois stages sont passés, il n’y a eu aucune annonce publique de la part d’Amoros. Même la liste des 25 joueurs locaux retenus à l’issue du stage n’a jamais été communiquée. Si du côté d’Amoros, on dit qu’une feuille de route sera bientôt transmise à la fédération béninoise, qui la transmettra ensuite au ministère de la Jeunesse et des Sports pour validation, ce dernier affirme n’avoir rien reçu et on crie à l’amateurisme. Du côté de la fédération béninoise, visiblement embarrassée par cette histoire, on refuse de communiquer. Du côté des supporters, la grogne monte et on commence à dire que l’argent du contribuable qui a servi au recrutement d’Amoros a été dilapidé. Les éliminatoires débutent dans un mois, l’équipe fanion avec l’ensemble des joueurs n’a pas eu de stage depuis 2 mois et on s’inquiète du côté de Cotonou d’une énième déroute de plus de l’équipe nationale. Tout le monde paraît inquiet de cette situation sauf le sélectionneur Manuel Amoros qui se trouve chez lui en France, officiellement pour convaincre les expatriés de rejoindre son équipe. La prospection de joueurs, une activité annexe que l’un de ses adjoints aurait pu effectuer sans problème pendant qu’il aurait pu dresser une feuille de route et organiser des stages.
Mohamed Bouguerra