EN : Ce qu’il faut revoir avant le Caire

Comme on s’y attendait, le match face aux Rwandais était loin d’être une partie de plaisir. Les acteurs principaux étaient les arbitres guinéens qui, il faut l’avouer, n’avaient pas le niveau pour arbitrer un match d’une aussi grande importance. Mais ceci ne doit pas nous détourner des lacunes constatées chez notre équipe nationale durant cette rencontre et qu’il faut absolument régler avant le match du Caire.

L’entraineur national, Rabah Saâdane, est resté fidèle à son schéma tactique habituel, qui est le 3-5-2. Mais cette fois-ci, il a donné plus de liberté à Belhadj et Matmour. Dans la récupération, Saâdane a choisi de faire jouer Lemouchiaen milieu axial, les consignes qui lui ont été données étaient très claires, ne jamais s’aventurer en attaque et couvrir les espaces laissés par les deux milieux excentrés, à savoir Belhadj et Matmour.

Régler le problème de la récupération avant le match de l’Egypte

Le milieu défensif algérien n’a pas bien fonctionné dimanche dernier. Et celui que considérait Saâdane comme un titulaire indiscutable, en l’occurrence, Lemouchia, était finalement discutable. Pour la simple raison que Lemouchia n’a pas fait son match, il a été moyen dans la relance, et dans la récupération, il était impossible pour l’Ententiste de couvrir sa surface, mais aussi celle laissée par Mansouri. Cela dit, l’équipe nationale a besoin d’un balayeur et non d’un relayeur.

Actuellement, Saâdane n’a pas sous la main quelqu’un répondant au profil qu’il recherche, c’est-à-dire un joueur costaud et fort dans les duels. Dans le style Yahia Touré, Essien ou Mehdi Lahcen. Il faut quand même dire que Lemouchiaa réalisé des parties très correctes, notamment en Zambie où il a effectué un travail de fourmi. C’est un compartiment que Saâdane doit revoir et régler avant le 14 novembre prochain, date dumatch qui décidera de notre sort dans ces qualifications au Mondial.

Déterminer les rôles pour Meghni et Ziani

Ce que les spécialistes ont constaté dimanche soir, c’est que Ziani et Meghni se marchaient surles pieds sur le terrain. Les deux joueurs se trouvaient souvent sur le même côté. Et automatiquement, les Rwandais les suivaient, fermant ainsi les espaces à ces deux joueurs qui aiment tant les espaces. Karim et Mourad sont des valeurs sûres dans notre équipe. Déterminer le rôle de chacun sur le terrain est une nécessité, et Saâdane a un mois pour le faire.

Ceux qui connaissent Meghni savent très bien que ce joueur est capable de montrer un visage meilleur que celui qu’on a vu dimanche. Et Ziani est une pièce maîtresse dans l’échiquier des Verts. Il ne faut pas tomber dans la bêtise commise il y a quelques années de cela quand Benarbia allait rejoindre la sélection algérienne. A cette époque, on se demandait si on pouvait mettre ensemble Saïb Moussa et Ali Benarbia. Ce n’est pas la même époque, et ce n’est pas le même cas. Il faut juste trouver l’équilibre nécessaire entre les deux milieux de terrain.

Pour espérer revenir d’Egypte avec la qualification, il faudrait partir pour gagner. On pourrait le faire, parce que nous avons une équipe beaucoup plus forte que la leur. Nous avons des joueurs qui jouent dans les plus prestigieux clubs d’Europe. Nous avons des jeunes et eux des vieux Joueurs.