Les travailleurs du secteur de l’Enseignement supérieur affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) comptent renouer avec la protesta après les vacances d’hiver si leurs doléances ne sont pas satisfaites d’ici là.
Après un début d’année universitaire plutôt calme, la contestation sociale promet de reprendre à la fin des vacances d’hiver.
Ce sont les travailleurs du secteur de l’Enseignement supérieur affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) qui envisagent de recourir à la grève pour exiger la prise en charge de leur plateforme de revendications qui n’a recçu aucune réponse.
La Fédération nationale des travailleurs du sécteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dénonce à cet effet le mutisme affiché par la tutelle ainsi que sa fermeture au dialogue avec le partenaire social. Face à cette situation, des mouvements de protestation sont annoncés et seront observés après la fin des vacances d’hiver, à moins que le département de Rachid Haraoubia ne prenne, dans un avenir proche, les mesures nécessaires concernant les préoccupations exprimées à maintes reprises.
Les travailleurs du secteur de l’Enseignement supérieur affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) ont donc décidé de recourir à la grève et d’observer un rassemblement de contestation devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique afin d’insister notamment sur «la révision de leurs statuts et indemnités ».
Selon la Fédération nationale des travailleurs du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les dates des mouvements à observer seront décidées lors du conseil national qui se tiendra au cours de cette semaine.
La révision des statuts particuliers des corps communs, spécifiques et techniques ainsi que d’autres catégories, l’unification des primes de rendement en appliquant le taux de 40% pour tous les corps et l’actualisation de la prime de risque, la suppression de l’article 87 bis de la loi 90-11 relatif au salaire de base, l’intégration ainsi que la titularisation des agents contractuels et des agents temporaires en fonction de leur ancienneté et leurs diplômes, figurent dans la plateforme des protestataires.
Il est à noter qu’outre les problèmes pédagogiques et sociaux des étudiants et des enseignants, les travailleurs du supérieur entre agents de sécurité, d’administration et les différentes corporations qui activent dans les différents services, universités et cités universitaires, dénoncent un climat de travail inadéquat et dégradé. Ces travailleurs souhaitent améliorer leurs conditions de travail et interpellent leur tutelle à satisfaire leurs revendications qu’ils estiment «légitimes».
Y.A.