Depuis le désistement de la Libye de l’organisation de la phase finale de la CAN 2017, les candidatures se multiplient. Outre l’Algérie qui avait été la première à avoir annoncé sa disposition à accueillir l’édition de 2017, l’Ethiopie, le Ghana et l’Egypte, vint le tour désormais pour le Mali de manifester son intérêt à abriter le tournoi de 2017.
Après l’Egypte, le Ghana et l’Ethiopie
C’est le président de la Fédération malienne de football (Femafoot) en personne, Boubacar Baba Diarra qui en a fait l’annonce. «Nous avons reçu l’aval politique des plus hautes autorités du Mali pour postuler à l’organisation de la CAN 2017.
L’Algérie affaiblie par l’affaire Ebossé
Le comité exécutif de la Femafoot est déjà sur le dossier pour engager notre pays qui a déjà les infrastructures requises pour l’organisation d’un événement comme la CAN», annonce le boss de la Fédération malienne, cité par France Football. Depuis l’incident du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou où l’attaquant camerounais de la JS Kabylie a perdu la vie, plusieurs pays tentent d’en profiter pour tirer le tapis sous les pays de l’Algérie. Celle-ci va donc faire l’objet d’une rude concurrence de ses concurrents. La candidature du Mali fait, faudrait-il le souligner, suite à sa dernière sortie réclamant la délocalisation de son match contre l’Algérie prévu le 10 du mois prochain au stade de Blida comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2015. Considérant l’insécurité dont risque de faire objet ses joueurs à Blida, les responsables de la Fédération malienne ont déposé une demande auprès de la Confédération africaine en vue de transférer la rencontre dans un autre pays. Une requête qui n’a pratiquement aucune chance d’aboutir dans la mesure où la FAF a déjà lancé son opération d’accréditation des médias en prévision des retrouvailles algéro-maliennes.
M. F.
Réunion extraordinaire du BF la première semaine de septembre
Il est fort probable que le président de la FAF convoque les membres de son bureau fédéral au courant de la première semaine du mois prochain pour la tenue d’une réunion extraordinaire de son BF pour discuter essentiellement du drame du stade de Tizi-Ouzou qui a coûté la vie au footballeur Albert Ebossé. Les regards seront braqués sur cette réunion qui devrait déboucher sur des décisions importantes ayant une relation directe avec la gestion du championnat et les mesures à prendre à l’avenir pour que ce genre de drames ne se reproduise plus jamais dans nos stades. Le football algérien, qui a pris un sacré coup suite au décès du joueur de la JSK, a besoin de révolution et de décisions fermes et courageuses car l’heure est grave.
K. H.
Reprise du championnat le 13 septembre ?
Ce n’est pas encore tranché
Même si certains avancent la date du 13 septembre pour la reprise du championnat des Ligue 1 et 2 rien n’est encore officiel puisque, selon une source bien informée, la FAF ne peut décider seule sans avoir le feu vert des hautes autorités de l’Etat car il s’agit de la mort d’un footballeur sur un terrain de football. Les réactions de la CAF, la FIFA et de la presse étrangère sur cette affaire ont un peu enfoncé le clou, c’est pour cela que la décision de la reprise des compétitions n’est pas facile à prendre car il faut prendre la bonne décision en prenant en compte chaque détail. Et surtout ne pas se tromper sur l’objectif.
K.H.
