Si Belfodil a tout réglé avec les responsables de la FAF à la fin du mois de décembre dernier, les deux autres n’ont été relancés qu’après le retour de l’équipe nationale de l’Afrique du Sud. Leur participation au match face au Bénin n’est pas certaine.
Ils ont, certes, donné leur OK pour porter le maillot des Verts, mais leur qualification pour leur prochain match n’est pas évidente. C’est donc la course contre la montre pour les responsables de la Fédération afin de les qualifier d’ici la rencontre face à la sélection béninoise. Il faut reconnaître néanmoins que le cas du pensionnaire de Grenade,
Yacine Brahimi, est moins compliqué que celui de Saphir Taïder. Il a officiellement choisi de porter le maillot de la sélection algérienne, mais comme il a porté celui de l’équipe de France espoirs, il ne peut changer la nationalité sportive sans l’aval de la Fédération française de football. En plus, il ne sera qualifié avec l’équipe nationale qu’une fois que la commission de la FIFA étudiera son cas. Cela risque de prendre du temps, mais les responsables de la FAF et le sélectionneur national Vahid Halilhodzic ne désespèrent pas pour que Brahimi soit qualifié d’ici le début mars.
Si cela ne se fera pas avant le 8 mars, l’équipier de Yebda ne participera pas à la rencontre face au Bénin. Mais s’ils parviennent à le qualifier, ils seront sûrs de compter sur lui pour le rendez-vous du 22 mars, pour peu qu’ils lui envoient la convocation deux semaines avant la rencontre. Pour le cas de Saphir Taïder que les Tunisiens veulent à tout prix avoir dans leur effectif, son cas est peu délicat, puisqu’il lui faudra toute une paperasse pour sa qualification. Lui aussi, il a déjà fait son choix de rejoindre les Verts, et ce, malgré la pression exercée sur lui par les Tunisiens. Toutefois, sa qualification pour le match face au Bénin est peu probable. De père tunisien et d’une mère algérienne, le sociétaire de Bologne doit se faire délivrer d’abord un passeport algérien, avant d’entamer les démarches pour le changement de sa nationalité sportive.
Cela peut prendre plus de temps, mais rien n’est impossible. Son cas ne diffère pas beaucoup de celui de Mbolhi, sauf que lui est soumis à une certaine pression de la part, bien sûr, des Tunisiens qui tentent par le biais de son frère qui a porté le maillot des Aigles de Carthage de lui changer d’avis en acceptant de rejoindre la sélection tunisienne. Les responsables de la FAF ne disposent pas d’assez de temps devant eux, mais ils sont déterminés à qualifier Taïder et Brahimi le plus vite possible.
N. Boumali