Khedaïria est rentré hier
Rencontré après le match amical Algérie-Burkina Faso au stade Tchaker de Blida, le défenseur central de la JS Kabylie s’est exprimé sur cette rencontre face aux Etalons et sur le prochain match capital pour les Verts à Porto-Novo, face au Bénin. Pour Essaïd Belkalem, le groupe a déjà une idée des conditions difficiles qu’il affrontera au Bénin.
Comment était ce match que vous avez disputé contre le Burkina Faso ?
C’était un très bon test pour nous. On a affronté une très bonne équipe du Burkina Faso, bien organisée sur le terrain et qui nous a créé pas mal de problèmes. Je pense que ça été très bénéfique pour nous, du fait que nous avons joué face au finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des nations qui s’est tenue en Afrique du Sud.
A votre avis, la défense a-t-elle été à la hauteur ?
Oui, je pense que le secteur défensif a bien fonctionné. On a fait un bon match et on n’a pas commis d’erreurs durant la rencontre. A mon avis, la défense a eu le rendement qu’il fallait.
Mais l’équipe a trouvé des difficultés pour rentrer dans le match…
Oui, c’est vrai. On n’était pas bien rentrés dans le match. Je parle notamment des vingt premières minutes de la partie. Après, nous avons pris les choses en main. Nous avons commencé à dominer notre adversaire. Je pense que notre rendement a été bon tout au long de ce match, excepté ces premières minutes de la partie.
Votre prochain match sera face au Bénin, à Porto-Novo. Il sera très difficile, n’est-ce pas ?
On sait tous que cette rencontre face à la sélection béninoise sera très difficile. On est conscients de la tâche qui nous attend. Cette rencontre sera très importante pour nous, du fait qu’elle constituera le virage décisif dans la course vers la qualification en Coupe du monde. Pour les Ecureuils, c’est le match de la dernière chance pour eux. Ainsi, ils doivent impérativement le gagner à tout prix. Même nous, on est contraints de réaliser un bon résultat. Donc, ce sera extrêmement difficile.
Outre la pression qui sera sur vous au Bénin, le climat peut aussi vous jouer un tour…
On sait que les conditions climatiques ne seront pas favorables pour nous, mais nous avons quand même des joueurs expérimentés pour ce genre de rencontre en Afrique noire. On sait que jouer en Afrique, ce n’est jamais facile. On est aussi au courant des conditions climatiques difficiles, mais nous allons surpasser cet écueil.
Après cet amical face au Burkina Faso, êtes-vous prêt à affronter le Bénin ?
Oui, on peut dire qu’on est prêts pour cette rencontre. Le match amical du Burkina Faso nous a été très bénéfique. Nous allons essayer de corriger le plus rapidement possible les quelques erreurs relevées pour bien négocier cette rencontre face au Bénin.
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Khedaïria est rentré hier
Sofiane Khedaïria est rentré hier en stage, au CTN de Sidi-Moussa, pour retrouver les Verts, après avoir été libéré pour quelques jours, afin de disputer le match retour du huitième de finale bis de la Coupe de la CAF au Gabon face à l’US Bitam. Le gardien sétifien a rejoint le groupe, épuisé, après un long voyage au Gabon. Il est à noter que Halilhodzic a préféré Sofiane Khedaïria à Mourad Berrefane pour en faire le troisième gardien de l’équipe nationale lors des deux prochains matchs du Bénin et du Rwanda.
Il a remis son passeport à l’aéroport à Boutenoun
Un problème s’est posé dans le cas de Sofiane Khedaïria. En effet, les responsables de la FAF n’ont pas trouvé le moyen de faire apposer le visa sur le passeport du gardien sétifien, qui était en déplacement avec son équipe au Gabon. Il aura fallu attendre hier pour que la FAF puisse récupérer le titre de voyage du joueur. C’est Nabil Boutenoun, le coordinateur de l’EN, qui a pu récupérer hier le passeport du joueur à l’aéroport pour se rendre ensuite à Casablanca rejoindre Sadi et Benyacine, qui sont là-bas pour les visas des joueurs retardataires comme Feghouli, Brahimi, Lacen et Cadamuro.
D’énormes difficultés à cause du visa
Ce qu’il faut dire, c’est que la FAF a tout fait pour régler ce problème. D’abord, ils ont pris attache lundi avec le joueur pour lui demander de rentrer à Alger en urgence, mais c’était vraiment impossible. Puis, on a demandé au gardien de remettre son passeport algérien à Sadi à l’aéroport de Casablanca et rentrer à Alger avec le passeport français, mais il n’avait pas sur lui le passeport français. On avait même envisagé de laisser le joueur à Casablanca pour la nuit, mais finalement la solution a été très vite trouvée.