EN-Belkalem : «Il faut tourner la page»

EN-Belkalem : «Il faut tourner la page»

«C’est vrai que la déception est totale mais, il faut reconnaître qu’il y a eu des choses positives dans notre participation à la CAN. On ne s’attendait pas à quitter l’Afrique du Sud dès le premier tour, mais malgré notre élimination précoce, je crois que le rendement de l’équipe et des joueurs augure de meilleurs jours pour l’avenir de l’EN», confiera l’international kabyle.

«On a manqué de réalisme et de chance»

Sur les raisons de la défaite de l’équipe nationale en Afrique du Sud, Belkalem pense que le manque de réalisme et de chance a valu à l’équipe de se faire éliminer après deux défaites consécutives face à la Tunisie et à la sélection togolaise. «Je pense que dans l’ensemble, on a dominé nos adversaires, malheureusement faute de réalisme et de chance, on n’a pas gagné nos matches. Cela dit, tout n’a pas été mauvais. Si on avait eu un peu de réussite, on aurait pu aspirer à un meilleur parcours.»

«Il faut accepter les échecs, car c’est comme ça qu’on grandit»

A l’instar de tous ses équipiers, Belkalem explique l’élimination prématurée de l’équipe nationale par l’inexpérience de la plupart des joueurs. «Sur les 23 joueurs retenus pour la dernière CAN, il n’y en a que 4 qui ont déjà participé à une compétition continentale. L’expérience compte dans ce genre de compétition. Il faut accepter les échecs, car c’est comme ça qu’on grandit. Cette Coupe d’Afrique nous a permis de gagner en expérience et on doit tirer les enseignements nécessaires de notre participation en Afrique du Sud.»

«C’est une bonne chose de jouer contre Drogba et Adebayor»

Pour sa première participation à une compétition continentale avec l’équipe nationale, l’enfant de Mekla avoue que le fait d’avoir des adversaires de la trempe de Drogba et Adebayor en face est une source de motivation. «C’est une bonne expérience pour moi de jouer contre des joueurs comme Adebayor et Drogba. Il fallait à chaque fois faire très attention, que ce soit dans les duels ou dans le marquage. En les affrontant, c’était une source de motivation supplémentaire. Ce sont de grands joueurs et il ne fallait pas leur laisser le moindre espace.»

«Cet échec a soudé le groupe»

Reconnaissant que les joueurs, le staff technique et même les supporters étaient très optimistes quant à la participation de l’EN en Afrique du Sud, Belkalem déclare que cette élimination prématurée va souder davantage le groupe. «Personne ne s’attendait à ce qu’on se fasse éliminer dès le premier tour. On était optimistes avant l’entame de la compétition, malheureusement, on n’a pas pu franchir le premier tour. Dans la vie, il faut accepter les échecs. La déception est totale après cette élimination, mais j’estime que celle-ci a soudé davantage le groupe.»

«Ce qui a fait la différence, ce sont les exploits individuels»

Ambitionnant d’aller au minimum aux ¼ de finale, les Verts n’ont pu récolter qu’un point en trois rencontres. Même si face à la Tunisie ou le Togo, ils auraient pu aspirer à de meilleurs résultats, s’ils avaient fait preuve d’un peu d’efficacité, les poulains de Vahid Halilhodzic ont dû attendre la dernière journée pour imposer le partage des points aux Ivoiriens qui avaient assuré la première place avant leur rencontre face à la sélection algérienne. «Ce qui a fait la différence, c’était les exploits individuels. On dominait nos adversaires, mais on n’arrivait pas à concrétiser toutes les occasions créées. A l’inverse, nos adversaires, parvenaient à mettre dedans leurs rares occasions. Ça fait mal de quitter la compétition dès le premier tour, mais ce qui compte maintenant, c’est de penser à l’avenir.»

«L’élimination nous a fait mal et on accepte les critiques»

En dépit du parcours catastrophique enregistré par l’équipe nationale en Afrique du Sud, le sélectionneur, ainsi que les joueurs, ont été épargnés par les critiques. Ils sont d’ailleurs rares ceux qui ont remis en cause le travail et les choix du coach bosniaque. «L’élimination nous a fait mal. On a galéré pendant une année et demie afin de bien préparer la CAN, malheureusement on a été contraints de rentrer plus tôt que prévu. Il faut qu’on accepte les critiques, car nous-mêmes, on ambitionnait d’aller loin dans cette compétition.»

«Pensons aux éliminatoires du Mondial»

Tout en déclarant que l’élimination est difficile à digérer, Belkalem ajoute que l’important est de tirer la leçon de la participation de l’EN en Afrique du Sud afin de ne pas refaire les mêmes erreurs à l’avenir. «Franchement, on a toujours une boule dans le ventre, mais on doit tourner la page pour ne penser qu’aux éliminatoires du Mondial 2012. On a tiré la leçon de notre participation à la CAN et je crois que cette équipe grandira à l’avenir.»

«Halilhodzic nous a motivés et nous a remis des programmes à suivre»

Avant le retour de l’équipe nationale au pays au lendemain de son nul enregistré devant la Côte d’Ivoire, Vahid Halilhodzic a tenu une réunion avec ses joueurs pour les motiver, à moins de deux mois de la rencontre face au Bénin comptant pour la troisième journée des éliminatoires du Mondial 2014. «Halilhodzic a essayé de motiver les joueurs. Il a même remis des programmes à suivre à certains éléments dont je fais partie.»

N. B.