Comme on le sait, la retransmission illicite du match Burkina-Faso-Algérie de l’an dernier comptant pour le match barrage aller de la Coupe du monde 2014 a fait bouger les choses du côté de la FIFA et de la CAF, l’Algérie a été condamnée à payer les pots cassés puisqu’une amende a été arrêtée et avoisine le million de dollars avec un avertissement si cette enfreintes aux règles se répéterait.
Un an plus tard, un responsable de la fédération égyptienne, à savoir Mahmoud Chamy a révélé avant-hier à travers des déclarations à la presse que son pays risquait gros et que son pays doit payer la somme de 1,3 million de dollars à Sport Five le détenteur des droits de retransmission initial avant leur revente au groupe qatari beIN Sports.
Le plus surprenant dans les propos de ce responsable, c’est lorsqu’il affirme que l’Algérie n’a pas versé le moindre centime et ce après l’intervention de la chaîne qatarie auprès de la boîte française pour lui demander de gommer la dette de notre pays, mais pas celle des Egyptiens.
Une réunion aurait regroupé les responsables de la fédération égyptienne et ceux de Sport5 à Paris, elle se serait terminée sur une mésentente entre Hany Abourida le membre exécutif de la FIFA et de la CAF et les patrons de la boîte française qui auraient fait du chantage à leurs homologues en réclamant le droit de retransmission des matches du Championnat égyptien et même de la coupe, et cela n’a pas été du goût des Egyptiens, ce qui a mis un terme à la réunion sans trouver de solution.
Les Egyptiens avaient, pour rappel, fait comme l’Algérie en retransmettant le match contre le Ghana l’année passée sans en avoir le droit, ils avaient même fait pire que nous en piratant l’image de la chaîne qatarie alors que la télévision algérienne avait pris l’image de la chaîne nationale burkinabé.
Une autre source égyptienne a enchaîné en affirmant que l’Algérie payera quand même la moitié de l’amende, tout cela intervient au moment où les matches du championnat d’Algérie sont retransmis sur beINsport, chose qui explique peut-être cette dette gommée.
S. M. A.