En attendant la relance de l’école, Diplôme algérien : grandeur et décadence

En attendant la relance de l’école, Diplôme algérien : grandeur et décadence

L’école forme les citoyens de demain. Ces derniers doivent être lettrés. La lecture, l’écriture et le calcul sont les trois portes par lesquelles on accède au savoir. Les pédagogues souhaitent que l’Ecole algérienne s’occupe désormais de l’avenir des enfants et non du prestige de certains grands établissements. Dimanche 10 novembre 2013. Il est 18h 30.

De nombreux parents attendent, devant un immeuble, la sortie de leurs enfants qui suivent des cours de soutien dans une école réputée. Cet établissement privé assure des cours de soutien dans toutes les matières : arabe, français anglais, maths, sciences, etc. «Mon fils suit des cours de français. Il n’apprend rien à l’école alors je paye pour qu’il suive des cours dans cet établissement», affirme un homme venu pour raccompagner son fils. Les parents ne font plus confiance à l’école publique et ceux qui le peuvent mettent leurs enfants dans les écoles et lycées privés. Ce sont les travailleurs qui se rabattent sur les cours de soutien. A entendre les parents d’élèves, leurs enfants n’apprennent rien à l’école publique.

B. A