Djamel Abdoun fait partie pour la première fois de la liste des présélectionnés rendue publique par M. Rabah Saâdane. Il nous livre ses impressions dans cet entretien.
Vous faites désormais partie des présélectionnés pour affronter le Rwanda. Quel est votre sentiment ?
Je suis naturellement content et fier que le sélectionneur ait pensé à moi, mais je sais aussi que ce n’est pas encore définitif. Je dois encore prouver sur le terrain pour mériter de faire partie du groupe qui affrontera le Rwanda.
Avez-vous discuté avec le sélectionneur ?
Pas seulement le sélectionneur, mais aussi avec le président de la fédération. J’ai également reçu ma convocation. Au risque de me répéter, je ne suis pas encore convoqué pour le match face au Rwanda.
Et si vous le serez ?
Je ferai tout pour mériter la confiance du coach, mais ce ne sera pas non plus une fin en soi. Il y a un groupe en place, l’équipe est bien rôdée, je dois donc prouver sur le terrain pour mériter ma place.
Ne craignez-vous pas des problèmes d’adaptation ?
Pas du tout. Grâce à Rafik Saïfi avec lequel je suis en contact permanent, je n’aurai aucun problème d’adaptation, surtout avec l’ambiance qui règne en ce moment.
Saïfi vous a-t-il parlé de l’ambiance ?
Il n’a même pas besoin de le faire. J’ai vu les matchs à la télé et j’ai vu dans quelle ambiance l’équipe nationale joue.
Les joueurs vous ont-ils appelé après cette première convocation ?
Oui, j’ai eu Madjid Bougherra au téléphone. C’était un plaisir d’avoir un si grand joueur au bout du fil.
Cette convocation est-elle le fruit de vos bonnes performances avec le FC Nantes ?
C’est vrai que je suis en train de réaliser un bon début de saison, mais seul le sélectionneur est en mesure de répondre à votre question.
Ça n’a pas dû être facile avec le Ramadhan ?
Non. Quand Allah est d’accord avec ce que vous faites, il n’y a aucun souci, les performances suivront sur le terrain. Moi, je suis là avant tout pour obéir à Allah.