Comme annoncé par nos soins, l’Equipe nationale des locaux, qui prendra part à la deuxième édition du championnat d’Afrique des nations qui aura lieu au Soudan, évoluera sur une pelouse synthétique pendant le premier tour de ce tournoi.
Le stade de Khartoum, qui abritera les trois matchs de l’EN A’, est doté d’une pelouse synthétique, tartan cinquième génération – que la FIFA a autorisée pour le déroulement des compétitions internationales.
Avec les conditions climatiques un peu difficiles au Soudan, les responsables locaux ont pris la décision de mettre une pelouse synthétique dans ce stade car l’entretien du gazon naturel est pénible. Une aubaine, en somme, pour les A’, qui auront la chance de se produire sur une pelouse qu’ils connaissent bien. En réalité, il est difficile d’évoluer sur du tartan car le ballon circule plus vite par rapport au gazon. Mis à part l’Algérie, il y aura uniquement le Soudan qui s’est adapté à ce genre de surface. Autrement dit, l’EN n’aura qu’un seul concurrent, le pays hôte.
Le Gabon et l’Ouganda n’ont jamais joué sur pareille surface
La majorité des joueurs algériens ont l’habitude d’évoluer sur des pelouses synthétiques. Ce qui facilitera la tâche aux Fennecs de passer le premier tour, surtout qu’ils auront l’occasion de jouer la demi-finale, en cas de qualification, au stade de Khartoum. Les deux autres formations du groupe A, à savoir le Gabon et l’Ouganda, ne connaissent pas ce type de pelouse. Ce sera donc un avantage pour les coéquipiers de Laïfaoui qui doivent en profiter lors des deux premiers matchs du tournoi face à ces deux adversaires pour assurer justement la qualification au second tour, avant d’affronter le pays hôte, le Soudan, pour le compte du troisième match de la phase des poules.
Maïza sur les traces de Laïfaoui ?
Après avoir rendu publique la liste des 22 joueurs retenus pour ce stage qui aura lieu du 24 au 29 décembre, Abdelhak Benchikha a opéré des changements de taille auxquels beaucoup ne s’attendaient sans doute pas. Ce n’est pas à cause de leur talent, mais c’est par rapport à leur poids dans l’équipe. La non-convocation de Adel Maïza a été en effet perçue comme une surprise, vu qu’il est le capitaine d’équipe.
Finalement, le sélectionneur national a décidé de ne pas le convoquer suite à sa piètre prestation lors du dernier match amical disputé par les A’ face à l’équipe olympique. Maïza a donc payé cash sa prestation décevante, en compagnie bien sûr de son compère de l’axe, Ali Rial, qui est, faut-il le reconnaître, en perte de régime depuis quelque temps, même à la JSK. Connaissant Benchikha, il a sans doute écarté Maïza dans le but de le bousculer pour qu’il revienne à son meilleur niveau.
Il l’a déjà fait avec les Abdoun, Ghezzal et Belhadj à l’occasion du stage du Luxembourg. Maïza pourrait ainsi effectuer son retour chez les A’ à partir de la mi-janvier, surtout s’il retrouve toutes ses capacités. Une source crédible nous a révélé qu’il n’est pas écarté définitivement et son retour sera conditionné par la forme qu’il affichera. Par contre, son coéquipier Ali Rial pourrait, quant à lui, ne plus figurer avec les A’. En tout cas, Benchikha tranchera la question dans quelques jours.
