EN : A cause du nombre limité des billets, emeutes à Tchaker

EN : A cause du nombre limité des billets, emeutes à Tchaker

Algérie-C’est tout simplement scandaleux ce qui s’est passé lors de la vente des billets d’entrée pour le match de dimanche prochain, Algérie-Zambie. Tous les guichets de l’OPOW Tchaker ont été ouverts au public, mercredi, à 9h30. Mais voilà que plusieurs personnes, pour acquérir le fameux sésame, ont dû passer la nuit dehors, près du stade.

Vers 11h30, 17 500 billets ont été écoulés.

«Impossible» était le mot qui revenait sur toutes les lèvres. En effet, plusieurs personnes qui avaient pu parvenir jusqu’aux guichets s’en retournaient avec de gros paquets de tickets d’entrée dans les mains.

Renseignements pris, il s’avérera que ces personnes achetaient «en gros» des tickets d’entrée à 600 DA l’unité, (le prix étant fixé à 500 dinars). Ces mêmes tickets ont été revendus, deux heures après, à pas moins de 1500 DA l’unité.

Ce qui est inadmissible dans cette histoire est le caractère «prémédité» de la chose puisque des gens se sont présentés, bien avant l’ouverture des guichets, avec d’énormes sommes d’argent en espèces, avec la ferme intention de faire des affaires avec la complicité de certains, bien sûr.

Inadmissible !

Accrochages avec les forces de l’ordre

Juste après que les guichets eurent été fermés, les personnes qui faisaient la chaîne des heures durant ont très vite compris qu’ils devaient acheter leur ticket au marché noir. Ce qui a fini par provoquer un petit mouvement de colère suivi d’un violent accrochage avec les forces de l’ordre dépêchées sur les lieux. Il n’y a eu heureusement aucun blessé, si ce n’est des dégâts matériels.

«On restera là jusqu’à dimanche»

Vous ne pouvez pas le rater. Il est en permanence debout aux alentours de l’OPOW Tchaker avec l’emblème national déployé autour de sa poitrine. Agé de près de 65 ans, Ali a fait le déplacement de Laghouat uniquement pour voir l’EN. Lui qui a eu la chance de pouvoir s’acheter un billet nous dira : «Tous les membres de ma famille savent où je suis. Il y a un bon restaurant à Ouled Yaïch et un endroit confortable pour dormir. Je resterai là jusqu’à dimanche.»