Pour ce faire, la Banque africaine de développement (BAD), dont l’Algérie est actionnaire, se dit prête à accompagner l’Algérie pour des emprunts pour financer exclusivement les investissements structurels de Sonatrach, Sonelgaz et ceux du secteur de l’hydraulique.
Pour rappel, un décret présidentiel portant approbation d’une souscription de l’Algérie à l’augmentation du capital de la BAD a été adopté par le Conseil des ministres sous la présidence du président de la République où elle a acquis 1067 actions supplémentaires dans le capital de cette institution financière.
A rappeler aussi que le président de la BAD avait effectué une visite à Alger en avril dernier, au cours de laquelle l’Algérie et la BAD s’étaient engagées à définir une stratégie de mobilisation des ressources en vue de contribuer dans le financement de la croissance du pays et que la BAD était disponible à mettre à la disposition de l’Algérie ses outils et son expérience pour permettre au pays de poursuivre les réformes engagées afin d’assurer une croissance plus forte et inclusive.
Selon nos sources ce mini-remaniement de l’exécutif opéré par le Président est né de la volonté du Premier ministre qui a exprimé cela afin de mettre en œuvre un plan de sortie de crise, suite à la chute des prix du pétrole, depuis le milieu de l’année 2014.
L’actuel ministre des Finances et ex-ministre délégué chargé du Budget en est l’initiateur et le moteur pour mener à bien ce nouveau modèle de croissance économique qui a été d’ailleurs présent à la réunion du Conseil des gouverneurs de cette institution bancaire africaine, tenue à la fin mai dernier à Lusaka (Zambie).
La venue du P-dg de Sonelgaz à la tête du secteur de l’énergie est un signe fort que le gouvernement veut orienter ce secteur à un mix énergétique et que l’emprunt étranger est nécessaire à ce genre d’investissements, d’ailleurs préconisé à maintes reprises par ce dernier.