Le gouvernement a convoqué une réunion de certains ministères en vue de réfléchir sur une modalité permettant de prendre en charge les travailleurs dans le cadre de pré-émploi après que leur intégration s’est avérée quasiment impossible en raison des mesures d’austérité dictées par la dégringolade de la rente pétrolière.
Pour rappel, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a affirmé dans ce sens qu’il était impossible de nommer les jeunes diplômés exerçant dans le cadre du pré-emploi.
Echorouk a appris de sources gouvernementales que le premier ministre, Abdelmalek Sellal a présidé dernièrement une série de réunions interministérielles restreintes à l’effet de trouver de nouveaux mécanismes substituant au dispositif d’aide à l’insertion sociale (DAIS) destiné aux jeunes diplômés.
Ce dernier a été créé, il y a sept (7) ans, dans le but d’aider les détenteurs de diplômes universitaires et professionnels à trouver des postes d’emploi, dont la contribution du trésor public arrive jusqu’à 12.000 DA le mois, tandis que l’employeur (public/privé) verse le reste.

Selon des sources de la commission des finances et du budget à l’APN, la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem a affirmé qu’il y avait des réflexions pour trouver une autre alternative au DAIS, à travers des rencontres réunissant les secteurs concernés, à savoir les ministères du Travail et des Finances.
Selon les mêmes sources, la ministre de la Solidarité a fait l’objet d’interrogations et de critiques de la Cour des comptes quant aux défenses injustifiées de son secteur.