Emploi: priorité aux jeunes bénéficiaires du DAIP

Emploi: priorité aux jeunes bénéficiaires du DAIP

 Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale, Mourad Zemali a affirmé, jeudi à Alger, avoir donné de « fermes instructions » en vue d’accorder la priorité dans l’emploi aux jeunes bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), actuellement au nombre de 440.000, sur un total de plus de deux (02) millions de jeunes ayant bénéficié de ce dispositif depuis 2008.

« Plus de deux (02) millions de jeunes ont bénéficié du DAIP depuis son lancement en 2008, pour promouvoir l’employabilité  des jeunes demandeurs d’emploi, tout en levant les contraintes liées à l’ancienneté et à l’expérience professionnelle exigées par la majorité des employeurs », a répondu M. Zemali, à une question d’un membre de l’APN, lors d’une plénière, ajoutant que « des instructions fermes ont été données en vue d’accorder la priorité dans l’emploi aux jeunes bénéficiaires de ce dispositif, au nombre de 440.000 jeunes dont 116.000 dans le secteur économique.

A ce propos, le ministre a fait savoir que 1,7 million de ces jeunes avaient été insérés professionnellement, soit en les titularisant dans leur poste ou en les accompagnant dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, pour la création de micro-entreprises, soutenant que l’Etat a assuré tous les moyens nécessaires à la réussite de ce dispositif, notamment en consacrant une enveloppe financière de plus de 760 mds DA depuis son lancement.

A une autre question sur l’action syndicale, le premier responsable du secteur a rappelé que la législation algérienne « garantit le droit syndical consacré par la Constitution amendée en 2016 », précisant que « 27 syndicats sur 65 enregistrés au niveau du ministère, ont communiqué des informations complètes sur les éléments permettant d’apprécier leur représentativité  comme stipule la loi, notamment la liste nominale de tous les adhérents et leur numéros d’affiliation à la sécurité sociale ».

Soulignant que les syndicats ne représentant pas 20% des employés, conformément à la loi, n’ouvrent pas droit à présenter une plateforme de revendications, ni à participer aux négociations, le ministre a affirmé qu’ils peuvent, cependant, activer pour gagner davantage de militants ».

Il a rappelé, dans ce sens, que son département avait appelé, l’année dernière, toutes les organisations syndicales à communiquer toutes les informations sur les éléments permettant d’apprécier leur représentativité, indiquant que l’opération « est toujours en cours pour permettre à ces syndicats de gagner une représentativité ».