Emploi dans la région d’Oran: Près de 1 630 travailleurs étrangers recensés

Emploi dans la région d’Oran: Près de 1 630 travailleurs étrangers recensés

Pas moins de 1 626 travailleurs étrangers de différentes nationalités ont été recensés dans la région d’Oran, couvrant six wilayas de l’ouest du pays, a-t-on appris de l’inspecteur régional du travail.

Les travailleurs étrangers, de nationalités chinoise et turque pour la plupart, sont employés actuellement dans des entreprises et chantiers dans les wilayas d’Oran, de Mascara, de Sidi Bel-Abbès, d’Aïn Témouchent, de Mostaganem et de Tlemcen, a indiqué Mohamed Bendib.

Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTPH) est celui qui recrute le plus de travailleurs étrangers dans cette région (90%), suivie de l’industrie et des services, a fait savoir le responsable soulignant que plus de la moitié (814 travailleurs) sont basés à Oran, “qui représente un réel bassin de l’emploi”.

Des conditions et procédures liées aux autorisations de travail pour les étrangers ont été fixées dans le cadre de la régulation du marché du travail, dont celle des qualifications d’étrangers devant correspondre aux professions requises. Le travailleur étranger doit obtenir un permis pour exercer sa profession suivant les lois et réglementations en vigueur, a-t-on souligné signalant que plus de 354 procès-verbaux ont été dressés à 47 entreprises et employeurs dans la région et à 307 employés étrangers.

Il s’agit d’infractions qui concernent principalement la fin de validité du permis de travail et l’exercice dans une wilaya ou un poste où il n’est pas autorisé.

L’Algérie est l’un des pays à avoir ratifié les conventions internationales sur la protection des droits des travailleurs et des droits de l’Homme et qui s’est dotée d’un dispositif législatif comprenant, entre autres, la loi 81-10 du 11 juillet 1981 relative aux conditions d’emploi des travailleurs étrangers et le décret présidentiel 03-250 du 11 juillet 2003 instituant le visa de travail, a-t-on rappelé.

À ce titre, le responsable a souligné que le travailleur étranger a le droit, comme l’Algérien, de percevoir un salaire équivalant ou supérieur au salaire national minimum garanti (SNMG). À l’exception des contrats de travail établis à l’étranger, il a, en Algérie, tous les droits comme le travailleur algérien, y compris le droit à la Sécurité sociale et le droit de déposer une plainte contre son employeur à l’inspection du Travail, a-t-on ajouté.